En vrac de lundi...
Après les blessures de chevilles consécutives, voilà que je découvre les grippes à répétition! L'une est à peine terminée qu'une autre enchaine mon corps au fond de mon lit. Il y a de ces jours que je fais fi de ce corps qui me trahit. Dire que l'année dernière grâce à ma discipline d'entrainement je n'étais pas tombée malade de la saison! Ma cheville prend du mieux et petit à petit, je peux reprendre le chemin du gym. Même si c'est une discipline de vie, même si c'est parfois ennuyant, mieux vaut avoir les muscles en feu que la forme à la dérive! Cet automne 2008 ne se sera vraiment pas passé sous le signe de la santé! Ma rentrée aura volé dans les éclats de ma douleur. Enfin, l'automne s'achève avec les feuilles mortes qui tapissent la forêt aux branches nues et les prévisions de neige qui se font entendre pendant les rapports météos....
Sur une note plus positive, j'ai, durant cet automne, vendu quelques photos de glace à une maison de disque allemande pour la confection d'un coffret Cd aux accents de jazz qui sortira sous une forme d'une compilation pour Noël. J'ai participé par écrit et en images à un dossier pour un magazine de photo qui sortira la semaine prochaine en France. Ce fut, en cette saison éclopée, une expérience stimulante à mes neurones agités! L'on m'a contacté pour me dire que l'on comptait m'introduire dans un futur dictionnaire d'auteurs québécois en littérature fantastique. Ce qui me fait penser qu'il serait bon que je reprenne certaines voies d'écriture en suspension. Il est question de quelques projets en gestation. Je macère aussi sur certains dossiers d'avenir avec l'espoir d'améliorer notre malheureuse situation financière. Mon curriculum de traductrice commence à prendre le large. Nous verrons d'ici quelques semaines ce qu'il ramassera en ses filets. Et voici une nouvelle semaine qui débute. Avant qu'elle ne m'avale, j'en profite pour partager mon expression de la semaine...
EXPRESSION via Expressio.fr
« Faire fi de »
SIGNIFICATION
Dédaigner, mépriser.
ORIGINE
C'est depuis le XIIIe que l'onomatopée 'Fi !' exprime le dédain ou le mépris. En 1660, Jean Nicot, dans son "Thresor de la langue française" écrit que 'fi' s'utilise lorsque "le Français abhorre quelque chose" et il indique que le mot vient peut-être du latin 'fimus' qui désignait du fumier ou de la fiente, matière qui, il faut bien le reconnaître, suscite rarement l'enthousiasme, surtout lorsqu'un pigeon ou un goéland à qui on n'a pourtant rien fait vient en tartiner nos lunettes et vêtements suite à une injuste attaque en piqué. Ce dédain s'exprimait autrefois dans le proverbe : "fi de l'avarice, c'est un vilain vice" montrant la forme "fi de" suivie d'un nom, en usage avant notre locution, comme l'emploie Jean de la Fontaine dans "le rat des villes et le rat des champs" : "Fi du plaisir que la crainte peut corrompre !", ou bien Clément Marot : "Fi de l'honneur ! Vive la vie !".
EXEMPLE
« J'aime bien le romantisme, pour ma part : mais pas celui de cette espèce-là, qui vraiment fait un peu trop fi du bon sens. » Émile Henriot - Portraits de femmes
Félicitations pour tout.
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