Août se découvre sous un jour lourd de grisaille. Chaude atmosphère parsemée d’ondées légères, seule dans la maison, j’erre. Rares sont ces heures sans bébé. Un peu paumée, mes minutes glissent avec l'univers calme et boisé qui entoure mes murs..
Le minuscule génie du ménage me suit. Silencieux, il se pose au gré de mes pensées. Je l'observe du coin de l'oeil. Mais c'est qu'il me sourit le coquin! Pas grand chose à dire, les lieux sont en ordre. Il s'évapore bientôt. Sans m'en faire, j'erre...
Protégée par une solide bulle invisible, je peine à en percer la membrane. Régugiée derrière mon puissant bouclier, je scrute les environs.
Apprivoiser l’espace, se familiariser avec ses détails, retrouver ses repères. Je cherche ma peau.
Un fossé me sépare du reste du monde. Au fil des mois pénibles, mes jours ont érigé une citadelle. Du haut de son donjon, j’examine l’horizon.
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