D'hier à aujourd'hui
Pour clore le dernier billet je profite d'une petite promenade de par les univers de Nicolas Hulot pour dénicher cette définition de la participation citoyenne. Je pense à ma copine Dine. J'aime bien cette définition, je la fais donc voyager en mes entrailles virtuelles:
"PARTICIPER EN CITOYEN. S’INFORMER POUR S’INVESTIR DAVANTAGE
Pour des décisions claires et transparentes, pour une démocratie vivante, soyons des citoyens actifs : vie de quartier, élections, mobilisation sur un Agenda 21 local... Les pistes ne manquent pas, alors mêlons-nous de ce qui nous regarde !
L'information est indispensable. Réclamons-la, pour savoir quels sont les projets autour de nous : vont-ils dans le sens du développement durable ? Faisons-la circuler pour faire tomber les cloisons entre les acteurs du développement : nous, les entreprises, les élus...
L'union fait la force : faire partie d'une association, débattre, faire le lien entre les citoyens, les entreprises, les collectivités, tout cela permet d'agir avec plus de pertinence. Prendre le temps de nous investir ensemble nous fait progresser."
Je planche sur l'idée de s'impliquer dans la vie de son quartier, au profit du bien-être de son environnement. La destruction engendrée par la race humaine sous quelques formes qu'elle se présente me perturbe le moral. La politique n'est pas ma tasse de thé. La paix est mon chocolat. Le sort de la planète? Quel monde laisserons aux générations futures?
Je parle souvent avec ma nouvelle voisine Yolande. Je la connais depuis 5 ans puisque nous sommes toujours sur la même rue! Cependant nous n'étions pas voisines donc nous nous contentions de nous saluer poliment. Depuis que nous avons déménagé en face de son petit chalet bleu, je papote régulièrement avec elle, au milieu de la rue qui n'a de rue que le nom puisqu'il y passe bien peu de monde, au pire trois ou quatre voitures par jour...
Yolande est une adorable, minuscule, dame toujours joliment "bijoutée" qui pétille de vie à l'âge honorable de 77 ans. Le passé a creusé de profonds sillons dans ses joues mais la brillance de ses yeux est spectaculaire. Son regard vibre de jeunesse et de sagesse conjuguée. Tout les étés, comme à son habitude, elle va se baigner. Je la trouve craquante quand je la vois, en maillot de bain fleuri, attraper sa serviette pour sauter dans sa voiture en direction de la plage.
Bref, je branche Yolande sur le lac. Des ruisseaux d'informations s'écoulent dans mes oreilles attentive. Lorsqu'elle me parle de sa virginité d'il y a 70 ans, j'ai des frissons charnels qui me donnent des larmes aux yeux. C'est si beau lorsqu’elle parle du lac que je ne peux m'empêcher de ressentir une certaine tristesse.
De cette tristesse de savoir que je ne connaîtrai jamais de telles sensations de nature indomptée, de tant de libertés. Je ne peux m'empêcher de me dire que si cela continue comme tel, les enfants de ma fille n'auront que bien peu de chance de profiter de ce que je connais. D'ne qualité d'eau excellente, d'une nature encore libre de s'épanouir à sa guise, d'un environnement aux allures de paradis...
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