dimanche, avril 03, 2005

Rêves…

Ces derniers jours, je fais de drôles de rêves, est-ce un bouleversement hormonal qui affecte mes nuits? Je n’en sais trop rien mais voilà longtemps que je n’avais rêvé autant.

La nuit dernière fut des plus surprenantes, un émissaire du Vatican venait me trouver sur la plage du lac pour me dire que je faisais partie des enfants légitimes du Pape. Partout dans le monde, l’on contactait ceux-ci pour les inviter à venir le veiller. À peine surprise, je le suivais. En un clin d’œil je me retrouvais à Rome en compagnie d’une centaine de personnes, mes frères et sœurs de toutes races, qui tout comme moi se retrouvaient là par la grâce du St-Esprit…

À mon réveil, ce rêve me sembla quand même bien étrange! Sans compter que ma présence semblait être requise pour la lecture de son testament! Quand même "weird"! Il est vrai cependant que je n’ai aucune notion humaine de ce qu’est un père. Tout ce que ce mot évoque en moi est la présence du Seigneur. Ce petit mot "Père" n’a, pour moi, absolument aucune connotation humaine. Le seul père que je n’aurais jamais est invisible et ce n’est pas toujours évident de concrétiser sa présence dans ma vie. Je suis heureuse que Juan se prépare à devenir père sans trop paniquer, prêt à assumer ses responsabilités, prêt à me montrer une voie inconnue. Je me suis toujours dit que lorsque j’aurai un enfant, non seulement celui-ci devra avoir un père car je ne me sentais absolument pas la force de revivre une version adulte de mon enfance « monoparentale » et qu’en plus ce serait le seul moyen pour ma pomme de donner un sens humain à ce petit mot qui semble si évident pour tant de gens sur Terre…

L’autre rêve qui ne s’efface pas de ma mémoire se passa la semaine dernière. Je parcourais une ville inconnue en compagnie d’un jeune garçon que je ne connaissais pas mais que j’aimais beaucoup. Je l’aimais d’un amour que je ne comprenais pas, d’un amour sans connotations sexuelles ou amoureuses. Il me prenait par la main, avec tendresse, il n’arrêtait pas de me montrer toutes sortes de choses, des bâtiments, des endroits. C’était flou et je ne comprenais pas qui était ce garçon, ni la nature de mes sentiments à son égard, ni ce qu’il essayait de m’expliquer…

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