Un mot pour tous, tous pour un mot….
Bouffées de musique, bouffées d’euphorie, bouffées de soleil intérieur. La musique emporte, la musique guérit. Énergie collective et chaleur humaine bienfaisante. Mission photo pour Journal au petit bonheur de la dame qui retrouve avec quelques amis sous le chandelier de l’Impérial. En mon cœur, je voulais revoir les Dobacaracol, j’étais tombée sous le charme à Tadoussac l’été dernier. J’ai tout simplement adoré leur premier album, découverte du deuxième sur cette scène chauffée par les deux magiciennes aux danses tribales.
La Rue Kétanou, que je n’avais encore jamais vu sur scène, m’a transportée en une communauté de fête et de joie qui m’a embaumé le cœur. Séduisant Florent à l’accordéon ou la guitare pour me faire pétiller du regard. Joyeuse troupe de la Rue Kétanou et autres compères qui emporta si bien la foule qu’elle fit vibrer le plancher qui ondulait sous mes pieds. Tous arboraient le tissu rouge en soutien à la grève étudiante. Étonnants militants qui intégrèrent nos 103 millions en l’une de leur chanson!
Les filles des Dobacaracol se joignirent à la fête le temps de quelques « tounes » au grand plaisir de la foule en liesse. Les Kétanous soulignèrent à maintes reprises qu’ils étaient fiers d’être en pays « Polémil ». Avec espoir, le chanteur appela Polémil à l’horizon légèrement déçu de leur absence. Ils fallut deux rappels pour que le public accepte la fin d’une trop bonne soirée. Minuit sonnait aux clochers de la ville, il fallut bien abandonner le rêve commun pour retrouver nos réalités évadées…
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