Conquête territoriale…
Les écureuils envahissent les arbres et la pelouse. Des chats, qui ne sont pas les miens chassent sur les terres de mon cher Atlantik. Feu Atlantik…
L’autre jour, j’ai vu un mulot argenté courir dans l’herbe, il en a même profité pour faire un petit tour de terrasse, juste sous mon nez! J’étais outrée! Pauvre Hypérion solitaire qui ne peut tenir le flambeau de ses ancêtres. La nature prend sa revanche, c’est l’invasion…
Je regarde passer sous ma fenêtre ce chat qui n’est pas le mien, mon cœur se serre. Comment comprendre qu’une si jolie bête puisse déranger quelqu’un au point de le faire disparaître, c’est quand même aberrant…
Celui qui a tué mes chats est certainement le même qui tue et viole impunément en temps de guerre, un barbare verni! Un lâche de la pire espèce qui m’a poignardé en plein coeur. Une colère froide ne me lâche pas. Je constate qu’intérieurement une barrière s’est construite en mes gestes. Je suis un peu moins sympathique, un peu moins souriante avec les humains de ma rue. C’est plus fort que moi, c’est ce petit doute qui va et vient entre deux idées. Il trouble mes pensées. Instinctivement, je me recule la patte…
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