Le soleil se couche derrière les collines. En ce début septembre, la plage est désertée et d’une paix sans nom. Le lac est aussi bleu que le ciel, le ciel est aussi pur que l’air qui inonde mes poumons. Le clapotis des vagues est une mélodie zen à mes oreilles. Les rayons du soleil caressent mon corps fatigué par la rentrée. Gouttes de paradis sur ma peau ambrée.
Après avoir soufflé comme un fou et fait la fête avec un fracassant orage nocturne, le vent est aujourd’hui aussi doux qu’un agneau. Sage comme une image, il donne à peine quelques frissons aux feuilles qui se dorent de soir couchant. Odeurs fraîches, saveurs de bois, courants d’eau.
La Terre exulte sa beauté à mes pieds. Je m’harmonise à sa douceur. Je regarde les rides de lac sur le sable. Je médite jusqu’aux genoux dans l’eau fraîche. J'observe la lumière changeante, elle blanchit subtilement avec l’automne en chemin. Juan lit « Sciences et Vie » tandis que je me perds les idées dans les écailles d’eau qui dansent en transparence de mes émotions…
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