C’est l'une de ces nuits opaques avec juste un filet de lune que je ne puis apercevoir sous la couverture des nuages... Une nuit toute noire, sans étoiles, silencieuse comme l’hiver qui nous couvre de son épais manteau de neige...
L’homme endormi dans le lit ne fait qu’un souffle de bruit! Pour une fois qu’il ne ronfle pas, je n’en profite pas! Mais l’homme depuis plus d’une semaine traîne son virus, le nez rouge, les narines pleines de morve, la mine blanche...
Il semblait ses derniers jours gagner du terrain et le virus ou le microbe ( j’suis si nulle en chimie-biologie) reculait, visiblement en perte de vitesse...
Moi qui ne suis qu’une petite nature, qui attrape n’importe quoi en deux temps trois mouvements regardait cette situation d’un œil circonspect...
Nous fîmes lit à part quelques jours histoire d’éviter la propagation de virus et je fis mon possible pour ne pas oublier la vitamine C à l’appui de mes journées. Puis avec la fatigue, une touche de stress, je sentis ma garde faiblir, une légère perception de mon système immunitaire perdant bataille...
Hier, je m’avouais vaincue et la maudite grippe s’empara de ma pomme molle! Mais attention, la guerre ne fait que commencer! Avec un peu de chance j’aurais eu le microbe en perte de puissance déjà bien dérouté par son combat avec Juan! Et même si cette bibitte microscopique décide me réveiller en plein sommeil, juste pour m’énerver et me boucher le nez, je ne lâcherais pas ma hargne à la détruire coûte que coûte...
Qui de nous deux gagnera? Les jours à venir me le diront! J’ai encore deux gros travaux à faire pour la semaine prochaine avant que ne commence la semaine de lecture, c’est pas le temps de la fièvre, des actchoums et des reniflements, que diable !!! Dieu merci, lundi ne sera pas jour d’examen pour cause de grève des chargés de cours! Cela bouillonne à l’université aussi...
Cela me donnera peut-être une chance d’écraser la bibitte, et je suis curieuse de voir si l’université va plier avant que ne saute le sifflet de la cocotte surchauffée...
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