Il a tellement plu ces dernières semaines, j’en avais presque oublié à quel point le soleil pouvait briller et cuire les hommes. J’avais presque oublié à quel point un ciel d’aquarelle pouvait teindre, en son immensité, le lac de cette nuance bleuté qui me repose tant l’âme…
J’avais presque oublié comment l’eau était limpide et l’espace infini derrière les collines, qui étreignent ce lac, qui toujours me ravit. J’avais presque oublié comment les mots, sur le sable chaud, pouvaient couler comme miel au soleil…
Ce lac est nommé en l’honneur du père de Jésus (l'humain). Là, maintenant, sous la caresse brûlante de l’astre sacré qui me grille la peau et me réchauffe l’esprit,
je me souviens…
Je me souviens de cette douceur de vivre qui emporte mon petit village bordant ce grand lac, la convivialité des gens qui sourient pour rien,
juste parce-que l’on est bien ,
là, à se mouiller les idées…
Je prie Marie les jours d’été, sur la longue plage, le regard perdu dans l’horizon lointain, je la remercie de me laisser savourer ce petit goût de paradis…
PS to myself: à conserver pour les rudes journées du long hiver qui bientôt me mangera...
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