L’homme est à la maison.
L’homme monopolise la machine.
Comme on aime son homme, on se tait, on attend…
Le vrai problème de toute façon, c’est pas l’homme…
Le problème c’est que l’on a une machine pour deux cerveaux qui bouillonnent dans le même espace de vie…
Dans un sens, c’est pas si mal ! Cela me donne l’occasion de retrouver crayon et papier. L’ordinateur ne procure pas ce plaisir infime de laisser glisser la mine sur la page blanche, sentir les mots se former au rythme des pensées qui séjournent dans l'esprit…
Est-ce une habitude qui se perdra à l’aube des ordinateurs? Une de ces habitudes qui fera référence à un monde ancestral, un monde disparu ? Une habitude qui ne persistera plus que chez quelques peuplades épargnées par le progrès ? Comme laver son linge à la main, écrire à la main, une façon de faire reléguée au rang des gestes effacés dans la modernité de notre civilisation toujours à l’affût de nouvelles technologies à absorber ? Ce sera bon pour les arbres, s’il en reste…
Ce sera triste pour tous ceux qui ne connaîtront plus la joie de voir courir la plume sur le papier et qui ne sentiront plus passer les douces sensations qui en résultent…
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