L'écriture est pour moi, un moyen de survie...
Je suis un récepteur, je reçois plein d'ondes bizarres, je les digère, je les recrache...
Si je n'écris pas, je m'étouffe, je m'étiole, j’hoquète...
Mais parfois si je mâche mal, et que d'un seul coup je suis prise de vomissements, je m'assèche et me vide comme une anorexique en crise...
L'équilibre serait-il de garder les pieds sur terre, la tête dans les nuages et d'étirer son corps comme un danseur pour combiner les deux tout en avançant timidement sur l'infime fil de la vie? Sans dérailler, sans dégringoler dans le trou noir du malheur?
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