samedi, décembre 27, 2014

Stimulant rallye Instagram...

En cette fin d'année, histoire de me stimuler la créativité, j'ai décidé de m'inscrire à un mini rallye Instagram. Histoire de me sortir de ma zone de confort sans m'y casser la tête.

Le jeu étant de mettre en images quinze thèmes différents d'ici le 4 janvier.

En cette période des fêtes, au fil de nos pérégrinations, j'accroche des inspirations et c'est là tout le fun de la chose! ‪

Ne dis-t-on pas que c'est en sortant de sa zone de confort qu'on accroche cette magie qui fait la féerie de la vie? #‎getoutofthebox‬ ‪#‎findthemagic‬

La lala lalala


Noël sous la pluie et une température qui dépasse zéro, c'est bizarre. Troublant. Mélancolique. Lorsque la seule famille que l'on a est celle que l'on se construit, on se divertit les idées entre amis.

On vadrouille d'un foyer à l'autre. On se fait adopter par d'autres familles qui nous enrobent de leur chaleur humaine. Les jours passent. La température ne redescend pas. On cocoone au coin du sapin.

Et même s'il fait encore blanc en notre brousse de lac, on se surprend quand même à espérer voir tomber quelques flocons. Les jours passent toujours trop vite...

En ce temps des fêtes, j'adopte Songza pour habiller l'ambiance musicale de ces heures que l'on tisse à trois. Ainsi se construit ces traditions de Noël qui fondent l'histoire de notre trio familial...

 Top 3 Songza Noël 

- Santa's got style: Hip Christmas Hits
- Blue Christmas and a Funky New Year
- Christmas Siren

dimanche, décembre 21, 2014

Défi Noël (à Walmart)....


Après un automne difficile, j'ai vu Noël arriver avec une certaine appréhension.

Mais c'est avec plaisir que j'ai accepté l'invitation #DéfiWalmart. L'idée étant d'illuminer la maison avec un budget de 100$ en leur nouvelle campagne intitulée #Noëlréussi.

De quoi aider mes idées égarées à retrouver ce chemin où  se découvre la magie des fêtes.

Comme à notre habitude, nous avons relevé le défi en mode mère/fille. Portée par l'enthousiasme de Miss Soleil, j'ai commencé à sentir vibrer la magie de Noël en mes sens. Et c'est parti pour un tour de magasin!



Impossible de ne pas s'arrêter devant une rangée de poupées Monster High. C'est la fureur à l'école. Coté parental, c'est spécial. De quoi écrire un roman en soi. Une autre fois...

Impossible non plus de ne pas s'arrêter au rayon des peluches chantantes. Après les pauses obligées, on file dans le coin des lumières. Je déniche mon bonheur avec une guirlande d'ampoules LED qui changent de couleur. De la luminothérapie en boite, j'adore!

Miss Soleil a l'esprit de Noël qui décolle. Elle visualise des décors et me les explique en couleurs. Elle a aussi terriblement envie d'un sapin blanc qu'elle croise en chemin. Nos idées vagabondent.

Ce sapin fait exploser le budget avec éclat. Elle s'exclame :"Mais Maman pourquoi on a juste 100$ et pas 1000$! Ce serait plus facile!"


Et c'est là où le fun devient éducatif. Car dans la vie on a pas toujours ce que l'on veut! Avec un budget précis, il faut compter et calculer. Contrôler ses envies et faire des choix éclairés. Pas toujours facile la vie! Mais non seulement il n'y a aucun caprice à l'horizon, sa raison me rend toute fière. Ma puce grandit.

Elle se prend au jeu et ne manque pas d'additionner tous les objets que l'on dépose en notre caddie. C'est une excellence façon d'éduquer l'enfance qui n'a guère conscience de combien elle apprend entre deux allées!

On décide de sélectionner nos coups de coeur en priorité. Je tombe sous le charme d'un renne hip et Miss Soleil craque sur un bas de Noël rehaussé de fausse fourrure léopard! À chacun ses goûts et ses couleurs...

On embarque avec nous un adorable petit casse-noisette doré, des cannes de Noël lumineuses (à tout petit prix) pour le balcon, mais même si les prix sont raisonnables, les chiffres se font de plus en plus gros. Impossible de ne pas dépasser le budget alloué. Que faire?

Miss Soleil décide qu'elle ajoutera les 40$ qu'il lui reste de l'argent reçu à sa fête. Elle choisit avec minutie les articles qu'elle paiera de sa poche et c'est déjà le temps d'aller à la caisse...


Au final, on repart avec de quoi illuminer notre balcon et décorer nos fenêtres. En plus de nos coups de coeurs respectifs, on a déniché plusieurs babioles qui s'ajoutent aux décorations que l'on collectionne année après année. Satisfaction conjuguée de mère et fille complices.

Si on avait pas été taxées à la caisse, on aurait même réussi le défi avec un sous-total de 99$ (avant taxes)! Un gros merci à toute l'équipe de Walmart Québec pour cette belle occasion d'amuser l'enfance... tout en lui apprenant ces petites choses de la vie. Sans oublier les chocolats!

De quoi sourire à l'idée d'un Noël réussi. Nous voilà prêtes à capturer la magie des fêtes!


À noter que j'adore notre nouvelle guirlande de lumières LED extérieure. Ses ampoules alternent les teintes avec douceur. Cela en devient une symphonie de couleurs dans laquelle mon esprit se perd avec délice.

Elle remplace joliment celle des saison passées, composée d'une multitude de cannes de Noël, qui s'est éteinte l'année dernière. Les nouvelles cannes, dénichées dans le rayon des décorations extérieures, rappellent ces saisons effacées avec le temps. C'est concept!

En vous souhaitant une joyeuse période des fêtes. Que ce Noël 2014 vous soit doux et lumineux!


mercredi, décembre 17, 2014

Sans âge

Maman, tu as quel âge?

- J'ai plus d'âge...
- Tu as plus d'âge?
- Nope.

Et évidement de me sortir mon âge qu'elle sait pertinemment. Et de l'entendre en grimaçant. À mon âge, y'a plus d'âge bon!

À partir d'un certain âge, il ne sert à rien de compter les années qui s'empilent. Il suffit juste de mûrir sans trop flétrir...

lundi, décembre 15, 2014

L'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne...

Durant ces années universitaires à mettre du beurre en mes épinards en accompagnant la scolarité d'enfants en difficulté, j'ai eu l'opportunité d’accompagner un jeune garçon tout le long de son primaire.

Lorsque du haut de ses 22 ans, il me dit qu'il est le seul de ses connaissances à prendre la peine d'écrire correctement son français,  je me dis que j'ai réussi mon défi. Cela me baume le cœur...

Ce jeune homme est diagnostiqué Asperger et ce n'est pas une tare. Juste une différente réalité. Il y a pas mal plus de réalités et dimensions humaines que ne laisse croire la surface des choses.

Si ses émotions et réactions n'étaient pas faciles à gérer en ses heures d'étude ensemble, j'ai toujours eu conscience de son intelligence élevée.

Malheureusement sa cervelle performante a quelques circuits défectueux qui lui rendent la vie dure. Ceci n'enlève rien à son intelligence. Une intelligence que j'apprécie depuis sa petite enfance.

Lorsqu'il débarque chez moi à l'improviste, comme pourrait le faire un p'tit neveu, cela me baume le coeur. Et même si je ne suis plus payée pour assister à son éducation,  je poursuis ce travail humain de fond, débuté lorsqu'il avait 7 ans. Il m'est entré dans le coeur et il y a désormais sa place.

Même s'il peut encore m'entourner les minutes en parlant à 1000km/h, j'apprécie toujours son intelligence. Aussi hors norme soit-elle, elle a le mérite d'être et il y a bien des gens avec une cervelle possédant des circuits bien connectés qui ne lui arrivent pas à la cheville. Aussi je suis toujours révoltée de savoir que ces gens là puissent le prendre pour un idiot!

Car malgré les apparences extérieures, je sais qu'il réussi très bien sa vie avec les cartes qu'elle lui a données. Il m'impressionne et je suis fière de lui. J'ose même avoir confiance qu'il continuera de bien faire, de progresser, à son rythme, selon les conditions des chaussures dans lesquelles il doit avancer. Et qu'il continuera de réussir sa vie, toujours un peu plus, avec chaque décennie.

La vie c'est plein de cartes différentes avec lesquelles les humains doivent jouer.  Ce qui compte ce n'est pas tant les cartes que l'on a mais l'utilisation que l'on en fait...

vendredi, décembre 12, 2014

D'ombre et de lumière...

Lorsque j'ai commencé à bloguer...
J'ai commencé ce blogue au printemps 2003, autant dire une éternité!

C'était l'année de mes 30 ans et la seule chose que je voulais, c'était écrire dans la lumière. Je venais de traverser une période d'ombres. À la fin de l'été 2002, mon homme s'était cassé le cou en sautant dans le lac (sans y regarder la profondeur amoindrie par une vague de chaleur).

Une histoire qui frôle l'extraordinaire lorsque l'on sait qu'il n'en garde aucune séquelle si ce n'est de la plaque de titane en son cou! Une expérience traumatisante pour la jeune épouse que j'étais. Unie à son cœur depuis l'été 2000...

Je me souviendrais toute ma vie de ce moment, en ce petit hôpital de brousse, où j'ai vu un, puis deux, puis trois, puis quatre docteurs se faire un pow-wow devant ses radios.

L'homme assis sur une chaise à côté de moi. L'un des médecins qui s'approche de nous, sérieux comme la mort et lui a dit:

- Là, tu bouges plus, tu as le cou cassé, on te transfère d'urgence à Québec en soins intensifs.

Sentir mon coeur battre la chamade et mon cerveau exploser. Bouche bée, les neurones disjonctés, le voir être harnaché sur une civière. Immobilisé. En deux minutes, il est parti. Je reste sonnée sur ma chaise. Je regarde le docteur devant moi et j'arrive enfin à parler:

- Le cou cassé? Comment il peut avoir le cou cassé? Il a marché jusque là! Un cou cassé ça tue non? Il est pas mort! Le cou cassé? Il peut pas avoir le cou cassé!?!?

Alors que le doc essaie de m'expliquer la situation je sens ma raison s'évader et mes nerfs défaillir. Je me mets à angoisser comme une folle. Je lui explique que je serais incapable de conduire jusqu'à chez moi en cet état. Gentiment il me donne un calmant. Je rentre chez moi, ses parents en visite m'y attendent. Branle-bas de combat. On file en ville...

Je passerais les deux jours qui suivent sans dormir, assise sur une chaise, à côté de son lit. Il y est ligoté comme un saucisson pour que plus rien ne bouge. En attente de l'opération. Une opération avec deux chirurgiens qui durera plus de sept heures. La médecine moderne est magique. Elle lui aura scié un bout d'os de la hanche, pour ensuite le tailler en forme de vertèbre cervicale afin de remplacer celle qu'il s'était explosé. Une plaque de titane pour renforcer le tout et une semaine plus tard il sortait, debout, des soins intensifs.  Une extraordinaire histoire qui pourrait faire un petit roman...

Inspirer le bon plutôt que le pire

Au printemps plus tard, l'homme était réparé et je me sentais encore un peu traumatisée. En un accès de fièvre, je suis tombée dans la blogosphère. Je creusais le Web et j'ai eu une petite illumination. Ai ouvert ce blogue.

Avec l'idée de fond d'expérimenter une nouvelle discipline d'écriture en me prenant comme cobaye, de lâcher prise avec ces fictions sur lesquelles je travaillais et d'explorer la Toile. En ce temps là les appareils photos n'étaient pas numériques et YouTube n’existait pas!

Ma seule ligne éditoriale était celle d'écrire dans la lumière. De regarder le meilleur de la vie. D'en inspirer les idées. De me régénérer l'esprit. Une aventure qui perdure. Près de douze ans plus tard. Un autre roman en soi! Et toujours ce même feeling de fond, celui de cultiver ici un espace plus lumineux qu'obscur...

Ces dernières années, un sérieux ennui de santé a mis bien des bâtons en cette roue. Pour en enlever quelques-uns j'ai ouvert un autre blogue, rempli d'ombres et d'obscurité. Et je ressens de nouveau ce besoin vital de retrouver une discipline d'écriture. De regarder le meilleur de la vie. De me régénérer l'esprit. Ainsi continuera de vivre ce blogue ancestral.

Même fond, nouvelle forme...

En cette foulée, une rénovation de forme est en cours de construction. Il y manque bien des détails et finitions mais rien qui ne l'empêche d'exister. Ces rénos numériques seront terminées avec la nouvelle année.

J'en profite pour récupérer ces brouillons d'idées partagées sur FB, mon autre brouillon virtuel, de quoi publier plusieurs billets dans les prochaines semaines...

On dirait donc bien que c'est reparti pour un tour!