jeudi, juin 27, 2013

En préparation du Festival d'été de Québec.

Voici bientôt revenu le temps du Festival d'été de Québec. Ce temps béni où la ville se plie au rythme au Festival pour nous entraîner en son sillon musical.

Et même si je suis présentement en voyage de presse au New-Jersey, je n'oublie pas mon Festival préféré de l'année!

Ainsi j'aurai le plaisir de partager cet événement en mots et images. Yeah! Et de plus, j'ai l'occasion d'offrir la chance à deux personnes de gagner une paire de laissez-passer!

Car cette année le Festival, toujours plus numérique, innove encore et toujours en ajoutant une nouvelle expérience interactive personnalisée.

Chaque personne possédant un laissez-passer du Festival d’été de Québec pourra enregistrer le code unique de son bracelet via un formulaire disponible sur le site web et courir la chance de gagner différents prix.

Chaque festivalier aura aussi la possibilité de personnaliser son expérience et de la partager avec ses amis Facebook grâce à des bornes interactives installées sur les différents sites du Festival. Ainsi les détenteurs de laissez-passer pourront informer leurs amis de leur présence à un spectacle, échanger avec eux une photo prise durant l’événement, et peut-être plus s'ils sont chanceux!

Les bornes, mesurant chacune neuf pieds de haut, seront installées sur le site de la scène Bell des plaines d’Abraham, au Carrefour de services de Place George V, au parc de la Francophonie près de la scène Loto-Québec et à Place Métro à Place D’Youville. Comme l'explique Luci Tremblay, directrice des communications du Festival d’été de Québec: "Nos festivaliers sont très actifs sur les médias sociaux et suivent le Festival avec intérêt. Avec la personnalisation du bracelet, nous leur offrons de partager encore plus leur enthousiasme à l’égard du Festival, d’une façon originale et encore plus participative"

Et Dieu sait que je suis la première à approuver étant donné que je blogue le festival depuis bien des années. Sans compter lorsque je le tweete ou l'instagramme entre autres virtualités....

La personnalisation du bracelet se déclinera en 3 étapes faciles, chacune d’elle étant associée à des prix comme par exemple celui de gagner une paire de cartes Zone avant-scène pour l’édition 2014 du Festival ou encore de gagner des bracelets VIP pour un soir...



Mais ce n'est pas tout, le Festival offre aussi aux lecteurs de ce blogue la possibilité de gagner une paire de laissez-passez en envoyant par courriel leurs coordonnées (nom/adresse, téléphone et courriel) à concours@infofestival.com et inscrivez le nom de ce blogue (Vol de mots/Etolane) dans l'objet de votre courriel. À noter que les informations transmises demeureront confidentielles et permettront éventuellement de communiquer avec les festivaliers pour leur transmettre de l’information ou leur offrir des promotions exclusives.

Le tirage aura lieu le 3 juillet et sera fait par le Festival. Les heureux gagnants pourront ensuite récupérer leur paire de laissez-passez au comptoir d'accueil de la salle de presse du Festival à l'hôtel Hilton de Québec. Une belle occasion de gagner une paire de laissez-passez. N'hésitez pas à participer!


D'ici peu je rentrerai au bercail et commencerai les préparations familiales pour les festivités. Comme d'habitude nous irons en bande de copains (et rejetons) voir les shows qui nous attirent.

L'idée n'étant pas tant d'aller voir les plus connus mais plutôt de faire des découvertes musicales et de se plonger en cet univers parallèle dans lequel nous transporte le Festival. Sans oublier le bonheur de sentir le coeur de la ville palpiter au rythme du Festival d'été...

mercredi, juin 19, 2013

Ma fille unique...


Miss Soleil, fille unique de son état. Petit bout de femme qui grandit sans souci. De nature lumineuse, à mon grand soulagement, elle porte son prénom ensoleillé avec aisance.

Un prénom hors du commun qui se compose d’une fleur (le lys) nommée en anglais (Lily) et du soleil dont elle a besoin pour s’épanouir. Marie-Soleil est un prénom répandu au Québec. Lily-Rose est à la mode des dernières décennies et Miss Soleil fait l’exception.

Comme son prénom n’est pas banal, j’ai réalisé, alors qu’elle n’avait que quelques mois d'existence, que c’était plus sage d’arrêter de l’écrire en mes textes. Ainsi est apparue Miss Soleil. C'est une enfant bloguée...

Elle grandit en compagnie de l’Internet qu’elle associe principalement au travail. Elle en a conscience, elle en comprend le principe, elle sait qu’il existe. Je lui en parle de temps en temps. Pour elle, c’est avant tout un outil de travail, elle s’y intéresse peu, sauf lorsque c’est pour constater que certaines applications de son ipod ne fonctionnent pas faute d’Internet!

D’après ce que j’en perçois, elle aime bien que je partage mes photos d’elle sur Internet. Cela ne la dérange aucunement. Elle sait que je blogue, que j’écris de textes. Je crois qu’elle me fait confiance. Elle sait aussi que beaucoup de nos amis sont sur mon compte Facebook personnel. Elle m’encourage même à partager les photos qu’elle aime bien avec nos amis. J’en profite pour éduquer numérique, par ci, par là…

Ces derniers temps, elle joue à m’imiter. Elle s’amuse à prendre son carnet de papier et l’un de mes vieux appareils photos et elle me dit : « Je vais faire comme toi, je vais aller dehors, prendre des photos et écrire des textes sur les choses que je vois! »
 
Je souris et je la regarde aller, émue. Consciente de l’empreinte que j’ai sur sa vie. Mon enfant de lac. Acrobate. Aussi comique que théâtrale. Sensible et généreuse. Bien dans sa peau et dans sa tête. La voir rayonner fait notre bonheur...

 

Sa dernière lubie est d'écrire un journal "personnel" presque tous les jours. Elle aime y écrire le déroulement de ses journées. Chaque texte de son journal débute avec la date et "Bonjour!" Je la regarde faire avec fierté. Dire que cela me fait craquer est peu dire...

Comme elle inspire autant mon objectif que ma plume, je me permets de l’engager en mes cheminements artistiques. Je prends soin de respecter son image, de ne pas la dénigrer et de ne pas publier des choses qui pourraient l’humilier. Je garde sa sensibilité à cœur. Ceci engendre une certaine censure personnelle. J’espère qu’une fois adulte, elle sera plus fière que gênée de ces écrits et images qui la concernent…

Non seulement c’est une question d’inspiration mais c’est aussi un travail de mémoire. L’enfance est un moment rempli d’intensité qui passe si vite. J’en accroche des bribes qui tissent un patchwork de souvenirs.

Les moments que l’on passe avec nos enfants sont aussi précieux que ces petits êtres que l’on a mis au monde. Être sa maman me fait découvrir une richesse d'humanité qui approfondit ma vie en son entier.

Au fur et à mesure qu’elle grandit j’observe se façonner sa personnalité. J’en perçois des traits de ma propre personnalité. En son physique je vois son père. Comme si je l'avais cloné. Version fille. Année après année, j'apprends à connaitre cet être unique, fruit de notre amour consommé.

À sept ans et demi, Miss Soleil affirme déjà son individualité en ses sérieux discours où elle nous explique combien elle est sa propre personne. Subtilement estomaqués, on avale les émotions qui nous submergent à la voir grandir, à savoir qu’il faudra encore lâcher prise, étape après étape d’enfance…

Lâcher prise, petit à petit, pour lui permettre de bien grandir. Pour l’aider à comprendre ce qui la rend unique et lui donner les outils pour en exploiter tout le potentiel. Lui souhaiter tout le meilleur que le monde aura à lui donner. Et profiter au mieux de ce temps tissé ensemble...

Nota Bene: Ce billet s'inscrit dans le programme MamanKinder avec lequel je suis affiliée. Il est inspiré par le sujet du mois qu’il m'a fait bien plaisir de développer. Les opinions exprimées ici bas n’engagent que ma pomme des bois. À noter la nouvelle collection rose de Kinder pour filles qui fait le bonheur de Miss Soleil! N'hésitez pas à consulter le site Kinder pour les parents qui propose des idées de jeux créatifs pour s'amuser en famille...

lundi, juin 17, 2013

À la découverte du Grand Rire de Québec



Quelques premières belles journées appellent l'été qui s'installe tant bien que mal. Des soubresauts pluvieux font grogner la population locale en manque de soleil. Ainsi commence la saison des festivals à Québec.

Et c'est avec le Festival Grand Rire de Québec que je commence ma ronde de ces différents Festivals qui animent Québec tout l'été.

Le Grand Rire se déroule du 12 au 23 juin et amuse la ville avec ses spectacles en plein air ou en salle. On peut se procurer un macaron pour toute la durée du Festival Grand Rire ou pour la journée. À noter aussi que plusieurs spectacles sont gratuits...

Invitée avec ma puce au spectacle d'Eric Antoine, c'est toute la famille (belle-mère française comprise) qui se retrouve au Cabaret du Capitole de Québec ce samedi après-midi. À la découverte de cet "humoriste/magicien" (pas mal déjanté selon la rumeur)...

Le spectacle commence à 14 heures et la salle est pleine. Toutes les générations sont présentes. Miss Soleil attend, le regard pétillant, tandis que je sirote un cocktail azur qui me fait oublier le temps grisou.

Ma belle-mère, en visite annuelle, nous apprend qu'Éric Antoine est bien connu en France. Il parait que c'est habitué des émissions de télévisions.

C'est aussi ce que je comprends avec les commentaires que je reçois sur les réseaux sociaux en tweetant et instagrammant le moment.

Commence le spectacle qui nous fait découvrir tout un énergumène. Il n'y a pas à dire, il déménage cet Eric Antoine!

Aussi électrique que sa coupe de cheveux, il entraine la salle en sa magie peu conventionnelle. Il dessine en l'imaginaire collectif un univers clownesque qui oscille entre l'illusion et la réalité. Le tout enrobé d'un humour acéré. Bien tranché. Ça éclate!

Pour un spectacle familial, c'est d'ailleurs limite. La maman en ma peau se serait passée de la litanie de "merde" et des quelques vulgarités dispersées au fil du spectacle. Mais ces écarts n'en rendent cependant le spectacle que plus drôle pour ma puce. Elle écarquille grand les yeux et éclate de rire, de concert, avec la salle amusée.



Nul doute que l'humour et la magie font certainement un bon cocktail à déguster en ce samedi après-midi! L'homme sur scène est marrant, attachant. Il interagit avec les spectateurs et entraine le public en son distrayant sillon. Plusieurs spectateurs se retrouvent dans la trame du spectacle et assistent les différents coups du magicien.

Son acolyte, tout de noir vêtu, est dans l'illusion de son invisibilité. Il ajoute une touche comique aux numéros farfelus d'Éric Antoine. Fusent les éclats de rire qui accompagnent les sympathiques pitreries de l'illusionniste timbré.

D'ailleurs, je commence moi-même à ressentir quelques crampes de joues...


Eric Antoine nous fait pénétrer ses dimensions non-monolithiques et capte l'attention de son public avec brio. On ressort de la salle le moral en pleine forme. Il requinque l'humeur ce garçon! De la grand-mère à la fillette, toute la famille est sourire.

Et comme un plaisir n'arrive jamais seul, le ciel s'est dégagé et le soleil brille de nouveau. Que du bonheur! Le Festival Grand Rire fait vibrer le cœur de Québec et nous rappelle les joies à venir du Festival d'été.

La rue St-Jean grouille de monde et l'ambiance Grand Rire accentue le charme naturel de la ville. L'on en profite pour en inspirer l'ambiance estivale en se baladant gaiement.

On pousse la curiosité jusqu'à la scène extérieure qui voisine le château Frontenac. L'occasion de croiser des hordes de touristes et de se rappeler qu'on est définitivement pas les seuls à profiter des charmes de Québec!


Au pied du monument Champlain, qui fait face au château, on découvre la troupe Commedia Dell'Arte. Le cadre est superbe et le divertissement est au rendez-vous!


Cette troupe d'humour fait craquer Miss Soleil qui m'explique combien elle adore ce style de comédie non verbale. Elle ne demande qu'à y retourner. Et plutôt dix fois qu'une! Ma belle-mère, très étonnée par l'ambiance qui règne au coeur de la ville, est subjuguée..

On accroche la fin du spectacle d'Anthony Kavanagh sur la Place d'Youville avant de repartir. Sous les étoiles, Kavanagh est en feu.

Subtilement mordant et grinçant, quelques sourires deviennent jaunes. La puce s'assoupit sur les épaules de son père qui rigole...

Cette première exploration de ce festival humoristique nous aura définitivement donné le gout d'y revenir. Le goût de rire et d'en reprendre. Action! Réaction?

Le goût d'aller découvrir quelques nouveaux talents du monde de l'humour, d'hésiter entre Michel Boujenah et Pierre Richard et d'avoir follement envie de Martin Petit?

Au final, d'Éric Antoine à Anthony Kavanagh, c'est une superbe journée passée dans les vibrations de Québec et c'est un vrai coup de cœur pour le #grandrire!

mardi, juin 11, 2013

De l'heure dorée à l'heure bleue...

Retrouver le plaisir de chasser l'heure dorée qui devance l'heure bleue...


Ces derniers jours, le ciel oscille entre grisaille et couchers de soleil mémorables. Si tous les couchers de soleil ne sont pas grandioses, certains soirs le ciel met le paquet et nous offre une expérience qui rivalise avec les Tropiques...

De ces moments de pure beauté nordique où le lac magnifie le ciel qui s'embrase. De ces soirs qui nous rappellent combien la Terre est belle et combien nous sommes heureux d'y vivre...


J'habite un petit coin de brousse où règne un grand lac. Parfois, je fais les six cents kilomètres qui composent l'aller-retour Montréal/mabrousse dans la journée. La route berce la "roadie" en peau. J'adore le contraste entre l’urbanité brute, si familière, et le calme tranquille de mon grand lac niché entre ses collines.

Alors que je me réconcilie avec la ville qui couva les rébellions mon adolescence, c'est toujours avec le même bonheur que je retrouve le silence de ma brousse. Un silence menacé par l'invasion estivale qui s’apprête à le prendre d’assaut pour le transformer en son terrain de jeu.

Ici, pas de touristes mais beaucoup de maisons secondaires qui s'animent avec le retour de leurs propriétaires. Des citadins habitués au bruit qui réalisent à peine combien celui-ci fait partie de leurs habitudes. Ainsi va la vie...

Je respire et j'inspire cette zénitude qui m'entoure avant que la pollution auditive ne vienne en bafouer la pureté. Après l'heure dorée et les nuages enflammés arrive l'heure bleue. C'est l'heure où chantent les grenouilles...