samedi, septembre 29, 2012

Des lucioles solaires...

Les meilleurs cadeaux sont ceux dont on a aucune idée de leur existence.

Car comme dit le dicton, ce qui compte vraiment c'est l'intention! Et les meilleurs cadeaux sont ceux qui prouvent que l'autre a si bien pensé à vous qu'il en a déniché LA chose qui vous fera craquer.

Ces lucioles en pot, sur le rebord de la fenêtre de mon bureau, sont l'un des meilleurs cadeaux que je n'ai jamais eu!

C'est le cadeau d'anniversaire d'une amie chère.

Lorsque je l'ai ouvert et compris ce que c'était, ce fut comme découvrir un trésor que fait pétiller d'étincelles les neurones emballés. Comme une cascade de joie...

Dire que je ne savais même pas que cela existait. Des lucioles solaires en pot!

Flabergastée. Enchantée. Touchée. Alors que mon homme fronce des sourcils devant ma joie extatique. Miss Dee est toute souriante. Contente de son coup. En plein dans le mille...

"Faery in a jar" dit la boite. "Oh my God!" Je capote. Et mon imagination traduit le tout sur le champ par des lucioles en pot. OH MY GOD! Des lucioles solaires en pot! J'adore.

J'ai souvent l'imagination dans le plafond. Mais il y a de ces phases qui passent dans la vie adulte où il lui arrive de bouder. Mon imagination fait la gueule. Et si tout semble normal de l'extérieur à l'intérieur je la pleure.

Aussi, il n'y a rien comme des lucioles en pot pour me faire sourire l'imaginaire. The best gif ever! Juan de son coté n'a pas la même relation que moi avec son imaginaire. Et voir sa face déconfite  devant ma joie a terriblement ajouté à celle-ci. Le pauvre, complétement renversé, essaie de trouver un sens réel à la chose.

- Mais, mais, mais, il est vide le pot? Je comprends pas le trip.
- Ben non, y'a des lucioles dedans? Trop cool, comme la fois où on avait des lucioles qui volaient dans la chambre!?!? Yeah!

Juan grimace. L'épisode incongru de fermer la lumière pour voir danser une myriade de lucioles sur le plafond ne lui a pas fait courir l'imagination. De mon coté, ce fut l'un des meilleurs moments de ma vie au coin de la forêt. L'invasion nocturne de lucioles...

Les lucioles possèdent l'une de ces clés invisibles qui m'ouvrent, en grand, les portes de l'imaginaire. Elles m'évoquent immédiatement une magie à laquelle je ne résiste pas. Et comme le dit Miss Dee: "Ce sont aussi des petites lueurs d'amitié qui scintillent la nuit tombée."

Féeriques. Lorsqu'elles se réveillent, entre chien et loup, après une journée ensoleillée, je trippe toute seule. J'aime l'énergie solaire. Mon imaginaire fait alors des tours de manège et la vie est.... belle!

vendredi, septembre 28, 2012

D'automne et de blogue...

Les féeries d'automne ont-elles pour but d'apaiser les angoisses hivernales qui se profilent au loin?

Comment ne pas s'extasier devant la lumière du soleil qui transperce les feuilles translucides?

Comment ne pas se laisser hypnotiser par la myriade de couleurs qui colorie la nature?

Alors que je quitte à reculons ce magnifique été qui se range dans le tiroir des souvenirs, j'inspire les féeries d'automne pour ne pas me noyer en un océan de mélancolies...

Bye bye les douches froides qui rappellent combien il fait chaud. Bonjour les douches brûlantes qui font oublier l'air nordique qui nous enrobe...

Le bleu du ciel se rafraichit. La lumière change. Les jours n'en finissent plus de raccourcir. Soupirs.

Retrouver mon Reflex réparé juste avant que ne se déshabille la forêt m'enchante les idées. C'est le temps d'un safari photos!

Après un mois à me défouler à l'ipadographie, je suis bienheureuse de retrouver ma bête...

L'ipadoquoi? se demanderont peut-être ceux qui liront ces lignes. L'ipadographie, variante de l'iphoneographie qui fait fureuren nos univers numériques.

L'iphonegraphie consiste à prendre une photo avec son iPhone, à la retoucher avec les applications de son choix puis à la partager en ligne.

J'étudie le concept depuis un moment déjà. À noter que sur Flickr, plus de la moitié des photos téléchargées sont désormais prises avec un téléphone intelligent!

Bref, pour ceux qui pratiquent ce principe avec un iPad, cela donne une nouvelle discipline: l'ipadographie.

Et vu la piètre qualité de l'objectif de l'iPad, Dieu sait qu'il faut être créatif pour arriver à ne pas s'arracher les cheveux! Ainsi sur Instagram, j'ipadographe...

Avec l'automne  vient aussi le temps de refaçonner ce blogue qui fêtera ses dix ans le printemps prochain. Toute ma trentaine en blogueries! Trop y penser me donne le tourni numérique...

En mon idéal, je rêve d'un blogue sleek et design. En ma réalité je fais avec les moyens du bord offerts par Blogspot. Et voilà le résultat!

Nouvelle façade à saveur automnale. Alors bienvenue à bord! Merci de votre passage en cet espace bloguesque.

Aux plaisirs d'une nouvelle saison à saveur de fantômes et de citrouilles (puisqu'il faut en sourire et non pas en pleurnicher).

jeudi, septembre 27, 2012

Automne et citrouille en tarte...

La lumière d'automne caresse les feuilles des arbres qui rougissent.

Les couleurs explosent ma vision. Une symphonie de saison s’empare de la forêt et je bataille le blues qui s’empare de ma pomme.

Chaque feuille qui tombe plante une graine de spleen en mes sens. Autant l’automne est magnifique, autant il est éphémère. Et je ne me sens pas prête pour le long hiver qui le suit!

Avec la rentrée, Miss Soleil a commencé sa première année de primaire. Je savoure la chance d'avoir une enfant avec une belle soif d'apprendre...

Car il faut désormais ajouter les devoirs à la routine parentale. Autant je suis fière de la voir bien grandir autant je travaille sur les angoisses qui viennent avec. Mon cœur frémit en même temps qu'il sourit. Que c'est complexe d'élever un enfant!

Je reprends mon rythme techno et je ponds mes textes de geekette tout en gardant un œil sur les opportunités de voyage qui pourraient se dessiner à l’horizon.

La vie de pigiste est un peu comme une montagne russe avec des highs, des peurs et de l’attente…

Aujourd'hui je réalise que j’ai écrit une vingtaine de textes ce mois-ci. Vu le nombre de textes technos que je ponds mensuellement, il n’est pas étonnant que je rame un peu pour garder à jour mon fil bloguesque.

À noter ce mois-ci, un texte de fiction ressorti des boules à mites. Il n'y a rien comme  recevoir une demande de texte pour l'anthologie d'un collectif dans lequel j'ai publié plusieurs fictions pour se botter les fesses! C'est l’occasion de dépoussiérer une nouvelle de science-fiction qui reposait en mes souvenirs.

Comme cette nouvelle est beaucoup trop longue pour le mandat à remplir, je prends plaisir à couper, couper et recouper. Toujours plus simple que d'allonger! Dans la foulée je retrouve ce plaisir de fictionner en d'autres galaxies.

Coté blogue, j’accroche les idées qui s'accumulent sur des petits papiers et le temps (ou la fatigue) semble les souffler comme le vent disperse les feuilles qui tapissent le sol d’automne!

Et c’est sans parler du temps aspiré par les différentes virtualités qui font aujourd’hui mon quotidien numérique. Facebook, Twitter, Instagram, etc. Il est loin le temps où mon seul espace numérique était ce petit blogue d’humeurs en vrac…

Aussi l’occasion d’écrire un billet dans le cadre du programme Vivre délicieusement auquel je participe avec d’autres mamans me discipline les idées folles.

Sur le groupe Facebook de ce programme qui rassemble des mamans venant de tous horizons je découvre le blogue Délinquances et Saveurs et ce billet fait saliver mes papilles gourmandes...

Malheureusement si mes papilles salivent, ma raison me rappelle à l'ordre et je me dis que c'est plutôt le temps de penser à ma fameuse tarte à la citrouille!

De cette tarte qui fait frisonner d'effroi mon homme. Ce qui a le don de beaucoup m'amuser! Et puis avec Halloween à l'horizon, il fait toujours bon se donner quelques frissons...

Car quoi qu'en dise Juan, c'est bon la tarte à la citrouille! Cela nous sort de notre zone de confort et ajoute à la magie automnale. Et il est dit que c'est lorsque l'on sort de nos zones de confort que la magie se produit!

Aussi pour ceux qui n'ont pas peur de la citrouille en tarte, voici ma recette de prédilection. Parfaite pour la saison qui s'installe...

Ma tarte à la citrouille et aux épices: 500 ml de chair de citrouille réduite en purée. 185 ml de sucre roux. 2 gros oeufs. 150 ml de lait. 150 ml de crème épaisse. 5 ml (1 c. à thé) de cannelle. 5 ml (1 c. à thé) de gingembre en poudre. 1/4 c. à thé de clous de girofle. 1 grosse larme de miel. 1 pincée de sel.

Mélanger à la purée de citrouille le sucre roux, les épices, la crème, et les oeufs battus dans le lait, touiller, une fois le mélange lisse ajouter le miel, retouiller. Étendre la pâte sablée, tapisser un moule à tarte, piquer le fond. Verser la préparation sur la pâte, enfourner dans un four préchauffé à 220° C. (425°F.) pendant environ 10 minutes. Réduire la température à 350° F (180° C) et continuer la cuisson environ 40 minutes ou jusqu'à ce que la lame d'un couteau piquée au centre en ressorte propre

Ce billet s'inscrit dans le programme Vivre délicieusement de General Mills avec lequel je suis affiliée. Les opinions exprimées ici bas n’engagent que ma pomme des bois.

mardi, septembre 18, 2012

Festival de cinema de Québec et gratouillements de cervelle

Dans le cadre du Festival de Cinéma de la ville de Québec, je suis allée voir en avant-première québécoise Antiviral, le premier film de Cronenberg fils.

Plus intriguée que perplexe. Il y a peu de film cronenberiens que je suis capable de digérer en entier.

Mais bon, j’en avais entendu d’intéressantes critiques et après trois jours au Comiccon à Montréal, j’étais prête à goûter à une bonne dose de surréalisme cinématographique.

Une fois ma passe de presse récupérée, je m’amuse à twitter de la superbe salle du Palais Montcalm où le film était projeté. Assise en sandwich entre deux sièges vides, je tweete ma subtile angoisse de devoir frissonner seule. Ma soeurette de 20 ans me répond dans la seconde, cela me fait sourire.

Durant l’attente, les tweets sont projetés sur grand écran. J’y vois passer Allison, collègue de Festival d’été dernier. Alors que je suis en train de lui écrire un tweet, je lève la tête et lit sur le rand écran devant moi:

- Etolane je te vois! 

Je ris intérieurement alors que je me tourne et retourne dans tous les sens pour la trouver. Finalement j’aperçois la lueur de son iPhone comme un salut lumineux non loin de la place où je suis. Rires partagés sous quelques regards incrédules. Légère jasette par-dessus les têtes des spectateurs. J’adore lorsque réel et virtuel se fusionne dans l’instant présent.

Commence le film. Le surréalisme est au rendez-vous. Mais j’y reviendrais en un autre billet. À noter, l’apparition au milieu du film de Malcom MacDowell m’a agréablement surprise. Deux jours après que l’avoir vu « popper » au Comiccon dans la conférence entre Captain Picard et Captain Kirk. Il a le don de « popper out of the blue » celui là! Bouffées mécaniquement orange…

Disons que manifestement le surréalisme chez les Cronenberg c’est génétique! Et pour ce coup-là, je pense préférer le fils au père. Ce film m’ayant juste assez perturbée pour m’aiguiser l’esprit. Je sors de la projection intérieurement stimulée.

Il est passé neuf heures, Cronenberg fils papote devant le Palais Montclam avec quelques admirateurs. La Place d’Youville est belle, l’automne caresse l’atmosphère nocturne, la nuit est douce...

À la loterie du Karma

Je retrouve mon volant et prend le chemin du bercail. Je descends la colline urbaine. À un feu rouge, j’aperçois au loin un jeune punk qui quête entre les voitures.

Alors qu’il accuse les regards qui le rejettent. Je pense qu’il me reste deux pièces de deux piastres dans mon porte-monnaie.

Finalement le parcomètre aura été sympa sur la monnaie que je lui avais préparé. Alors que je croise son regard, je lui fais signe de s’approcher.

Je lui souris. Je descends ma vitre. Il tend sa casquette et je laisse tomber ma pièce tandis qu’il me remercie. Un dernier sourire et le feu passe au vert.

Tandis que je roule, une pensée fait alors tranquillement son chemin. Je pense alors à tous ceux qui achètent un gratteux à deux piastres.

À chaque fois que je vais au dépanneur, je regarde les rangées de gratteux qui promettent l’espoir d’une hypothétique richesse matérielle et je grimace.

Lorsque je lève la tête, je vois alors les photos illuminés des sourires heureux des gagnants que soulignent les légendes: Untel a gagné 103 000$. Un autre en a gagné 54 000$ etc.

Évidement en faible humaine que je suis, je ressens bien le rêve que l’on essaie de me vendre ici. Parfois je succombe, rarement, généralement aux deux ans, j’achète un gratteux à deux piastres...

Si au mieux, je gagne un autre deux dollars, je trouve toujours que c’est juste un cercle vicieux niaiseux. Acheter un autre ou juste passer mon tour? Et puis je culpabilise toujours un coup. Parce-que je ne gagne jamais et toujours je finis par jeter le gratteux dans la poubelle en me trouvant bien niaiseuse!

Aussi en donnant mon deux piastres à ce jeune punk, je réalise soudainement qu’aussi crade qu’il soit non seulement ce n’est pas une poubelle mais c’est surtout un être humain en détresse qui me touche.

Et franchement je préfère que mon deux piastres me serve à échanger un sourire avec un jeune punk tout percé que de le jeter à la poubelle avec le symbole d’un papier perdant qui emporte avec lui un moment déprimant.

Je me dis que finalement donner deux piastres à un jeune punk quêteux c’est peut-être tout simplement acheter un gratteux karmique!

Il est vrai que je crois bien plus en la générosité humaine qu’en l’appât du gain. D’un coup tout s’éclaire…

Générosité, humanité et souffrances

Alors que je cogite sur le sujet arrive un autre feu rouge. Au loin, un autre jeune punk se faufile entre les voitures.

En continuant ma réflexion interne, je réalise que ce n’est pas tout d’échanger un sourire et de donner une pièce, ce qui compte c’est l’humanité partagée en un geste de générosité.

Je sais que j’ai une dernière pièce en mon portefeuille. Je lui fais signe de la tête, il sourit. Je descends ma vitre et tout en lui déposant ma pièce dans sa casquette je lui demande :

- C’est quoi ton nom? 
- Julien 
- Allo Julien. 

Son regard sourit alors qu'il me répond :

- Et c’est quoi le vôtre? 
- Etolane. 
- Merci Etolane
- Cela me fait plaisir. 

Le feu passe au vert et je redémarre. Tout en avalant les kilomètres qui me ramènent en mon cocon de lac, je pense à ces jeunes punks, rejetés de la société moderne.

Plus je vieillis, mieux je comprends comment je nage moi-même bien souvent à contre-courant de cette société dans laquelle je vis. Cette société menée par l’Argent plutôt que l'Amour. De ce matérialisme qui fait la carotte de tant d’humains mais pas forcément le bonheur .

Hors pour l’ânesse que je suis, la carotte de l’argent ne fait guère avancer. En fait, la meilleure carotte pour faire bouger la bourrique, c’est la perspective d’un monde meilleur…

Bon, si je gagnais le million, évidement que je ferais une méchante virée magasinage! Je filerais  m'acheter ces bottes Fluevog aux accents victoriens dont je rêve tant. J’achèterais un beau char, ferais des voyages, etc. Mais je voudrais aussi donner, redonner, partager...

Au quotidien, je préfère cultiver l’être plutôt que de nourrir l’avoir. Cultiver le verbe Être plutôt que vénérer celui d’Avoir me décale de la norme. C'est ainsi que je suis une voie qui m'apporte plus de richesse intérieure qu'extérieure.

Je ne crois pas qu’aucun enfant de 7 ans ne se dit jamais: quand je serais grand je serai punk dans la rue!

On ne devient pas punk dans la rue par désir mais par souffrances. Qui sait le lot de souffrances qu’ont vécu ceux qui, la casquette tendue à la main, errent entre les voitures arrêtées à un feu rouge?

 Multi-croyante sans religion fixe

Aussi je crois qu’il est important de traiter autrui comme l'on aimerait être traité.

Sans pour autant voir des attentes que l’autre nous traitera ainsi. C'est peut-être ce qui est le plus difficile à accepter en ce principe précis.

Traiter les autres au mieux comme on aimerait être bien traité c’est tout simplement ajouter au meilleur de l’humanité en son entier.

Même si l’on est qu’une goutte d’eau dans un océan de billions…

Donner est souvent ma meilleure motivation quand vient le temps de mettre en marche le verbe avoir. Donner à ma fille, donner à mon homme, donner aux enfants pauvres, aux gens malades, etc.

En fait si je gagnais le gros lot, l’envie de donner intelligemment serait certainement plus forte que celle de m’acheter des diamants.

En cette spiritualité qui est mienne, je ne suis aucune religion en particulier. J incorpore plusieurs en mon âme et ainsi façonne cette vie qui est mienne.

Je suis bouddhiste lorsque vient le temps d’aduler. Je n’adule pas je respecte. Je suis chrétienne quand vient le temps de donner. Je crois en l’amour et la générosité. Je suis amérindienne quand je communique avec la nature. Je suis juive quand je pense à l’idée de famille qui est ancrée en mon cœur.

Je ne connais pas assez l’hindouisme pour savoir ce que je pourrais en adopter si ce n’est peut-être la réincarnation déjà couverte par le bouddhisme. Et je ne comprends pas Allah. C'est un fait. Je veux en respecter les droits comme tous ceux des autres religions qui font l’humanité, mais cela m’est bien difficile.Trop femme libre je suis. Probablement trop insoumise…

Pour en finir, je me demande à quoi ressemblerait notre monde si au lieu de dépenser pour s’acheter le rêve d’un gratteux, les gens achetaient des gratteux karmiques en donnant à un jeune mendiant…

lundi, septembre 17, 2012

Un tsunami d'amour en 100 lettres...

Jeudi dernier, j'ai eu le bonheur d'assister au lancement montréalais du livre intitulé Lettre à mon enfant qui est publié aux Éditions De Mortagne et disponible en librairie.

Ce collectif regroupe une centaine de lettres dont la mienne. Homme et enfant ont fait le voyage à Montréal afin d'en souligner l'occasion...

Ce projet a mijoté longtemps et je suis honorée d'en faire partie. Heureuse de le voir enfin imprimé.

C'est un ouvrage empli d'émotions parentales qui se transforme en un tsunami d'amour pour quiconque aimerait le lire d'un coup.

Ce qui pourrait se révéler dangereux et causer des noyades mentales pour les non-initiés. Enfin, toujours mieux se noyer dans l'amour que dans la haine!

Bref, c'est un livre qui ne se dévore pas. C'est un livre qui se savoure. Il se butine. Comme une abeille qui se nourrit de nectar pour en faire du miel. Quelques lettres à la fois.

L'on y retrouve des lettres de mères, de pères et de grands-parents. Plusieurs personnalités ont participé à l'ouvrage. On y retrouve aussi des lettres de Marie-Julie Gagnon, Patrick Dion, Marie-Pierre Bouchard et Geneviève Doray entres autres parents aimants...

À noter que ce livre grand format a été admirablement dirigé par Sophie Rondeau. La qualité du papier et du graphisme est à la hauteur du contenu qu'il contient. Je m'attendais à un bel ouvrage et le résultat a dépassé mes attentes.

Sans oublier que l'on y retrouve une préface du Docteur Julien. Un pédiatre socialement conscient à qui je voue une véritable admiration. Ainsi, tous les profits de ce livre iront à sa fondation afin d'aider les enfants défavorisés. C'est une façon intéressante de combattre le malheur par l'amour.

C'est définitivement un livre à offrir aux nouveaux parents mais aussi à tous ceux qui cultivent l'amour de leurs enfants. Et qui sait? Même ceux qui ne sont pas parents pourraient en apprécier l'affection qui enrobe chacune des pages!

Miss Soleil, qui depuis quelques temps travaille son style vestimentaire avec passion, a bien aimé voir son nom écrit sur les pages où ma lettre pour elle est écrite (page 126).

Elle a acquiescé avec contentement aux compliments qu'on lui a fait sur son style travaillé. Entre parenthèse, son amour pour la mode me fascine. Sachant qu'elle vit entre lac et forêt, il est certainement plus inné qu'acquis...

Mais revenons à cette lettre que je lui ai écrite il y a de cela deux années. D'un certain coté, je me suis sentie soulagée qu'elle ne sache pas encore vraiment lire.

Cette lettre témoigne non seulement de mon amour pour elle mais comment il a démarré, dans la peur de cette septicémie qui a failli m'emporter quelques jours après sa naissance.

Même si elle sait que ma santé n'est plus la même depuis sa naissance, c'est un sujet qui reste encore un peu fort pour ses 6 ans bien tassés.

Mais je suis heureuse de savoir qu'un jour elle la lira et ce jour là, cette lettre pourra nous ouvrir des portes de discussions et de compréhensions qui, je l'espère, continueront de cimenter notre relation...

Mais vous, qui êtes parents, avez-vous déjà écrit ou eu envie d'écrire une lettre à vos enfants ou vos petits enfants? Qu'aimeriez vous leur témoigner?

Lettre à mon enfant synopsis: " Si vous deviez écrire une lettre à vos enfants, à vos petits-enfants, que leur diriez-vous ? Quel ton, quels mots seraient les vôtres pour exprimer l’intensité des sentiments qu’ils vous inspirent? 

Les auteurs de ce recueil ont choisi de s’ouvrir, de partager avec nous des lettres d’amour et d’espoir, des lettres pour se souvenir ou aller de l’avant, des lettres pour sentir, goûter, savourer, décliner toutes les conjugaisons du verbe « aimer» à leurs enfants.

Ces témoignages touchants rendent hommage à l’enfance, à la naïveté et à la capacité d’émerveillement qui lui est propre. Chacune des lettres nous convie à un moment d’intimité unique, parfois triste, parfois léger, mais toujours vibrant. Lire Lettre à mon enfant, c’est plonger dans un journal intime entièrement dédié à élever le sens de la vie, à lui redonner son essence, pure, comme celle des enfants…"


Ailleurs sur le même sujet:  
 
- Lancement du livre Lettre à mon Enfant 
- Cent deux témoignages d'amour
- Un livre pour la Fondation du Dr Julien 
Lettre à mon enfant : condensé d’amour et d’espoir
- Le Dr Gilles Julien - Un chemin semé d'embûches

lundi, septembre 03, 2012

Madonna et noces de soie...

Ma rentrée est ponctuée de ces petits ennuis de santé qui pourrissent la qualité d'une vie. Inutile d’en déblatérer. Ainsi va la vie qui va ah!

Bref, en milieu de semaine je vois passer  le statut FB d’une amie qui laisse à prix d’ami une paire de billets pour le gros show de Madonna sur les Plaines.

Lorsque les billets ont été mis en vente, le budget pour y aller ne faisait pas vraiment partie de l’équilibre financier familial. Petit serrement de cœur à rater telle occasion mais bon!

Cela dit, lorsque j’avais 13 ans, j’adorais Madonna. Et que n’aurais-je pas donné pour la voir en concert!

Pour me faire plaisir, l’homme propose quand même d'acheter un billet. En son milieu de travail, un collègue s’improvise revendeur et lui propose un billet à deux fois le prix. Je me rebelle, il est hors de question que je me ruine pour le bonheur de ceux qui achètent des billets à la pelle dans l’espoir de faire du profit!

Aussi, je lui dis : « Si l’univers veut que j’aille voir Madonna alors il me montrera la voie ». Les semaines passent, l'envie de mes 13 ans subsiste en fond de scène quotidienne.

Aussi lorsque je vois passer le statut, je me dis que c’est peut-être un signe de l’univers. J’écris à mon amie. Elle est prête à me les vendre à perte.Elle a acheté les billets pour des membres de sa famille qui lui ont fait faux bonds. Elle préfère me les vendre à moi plutôt qu’à un inconnu. Je n’y résiste pas...

Célébrer nos noces de soie

Entre temps, je bataille ces ennuis de santé qui m'ennuient et ainsi va la vie qui va... 

Le jour venu, j’hésite. Est-ce que je prends le risque de sortir même si pas super en forme? J’en parle avec mon amie. D’un autre côté cela ne peut que me faire du bien au mental! Et puis quitte à être maganée, autant se changer les idées! En plus c’est le fameux jour où l’on doit souligner nos douze ans de mariage…

Nous nous sommes mariés deux fois, une fois civilement, en France, à Besançon,en juillet 2000. Une deuxième fois au Québec, en la charmante église de notre village en bord de lac, alors que j’étais enceinte de 7 mois.

L’idée est donc que si l'on rate le premier anniversaire de mariage, il reste celui de la fin de semaine du travail pour se rattraper.

Douze ans cette année depuis le début officiel de notre union. Sept ans depuis celui qui débuta notre parentitude…

Pour nos dix ans de mariage, l’homme m’avait surprise avec un vol d’hélicoptère qui nous avait bien envoyé en l’air au-dessus de Charlevoix. Mémorable. Magique.

L’année dernière, paralysie faciale, ovaire enlevé  et compagnie, on était plus en mode survie que célébration. Cette année, la première date est tombée durant le concert de Leloup sur le Plaines...

On s’est alors dit: " C’est sympa comme soirée, on se reprendra pour passer un moment ensemble pour la deuxième date!" Leloup fut festif mais pas vraiment romantique. 

Aussi lorsque je dis à mon homme que je pourrais peut-être avoir une paire de billets pour Madonna, il grimace. Il avait pensé à une soirée spéciale. Romantisme oblige.

En plus, il n’est pas particulièrement fan de la Madonne.

Finalement il me dit : « Si tu as envie d’y aller, cela me fera plaisir de t’accompagner, c’est pas ce que je pensais faire pour notre anniversaire de mariage mais cela peut quand même être une belle soirée! »

Arrive le jour dit. Je ne suis pas au top de ma forme. Mais bon, il faut bien vivre...

En discutant avec mon amie puis en renseignant sur le déroulement du concert, je décide de me mettre en repos forcé toute la journée.

Prendre les médicaments nécessaires pour gérer les maux et aller au concert une fois la première partie passée. L’important n’étant pas comment l’on est placé mais plutôt de participer!

Étonnement les dilemmes de gardiennage de la puce se résolvent comme dans du beurre et la pleine lune appelle à sortir. Tous les morceaux du puzzle de la soirée s'emboitent avec une déconcertante facilité.

L’idée est d'aller garer la voiture sur le parking de l’Université pour ensuite aller en bus récupérer les billets sur Cartier et puis filer au concert.

On part le cœur léger, avec le bonheur simple de passer un moment ensemble, seuls, en amoureux. Sur le chemin la pleine lune rousse est magnifique...

Le soir expire encore des bribes de chaleur d’une superbe journée ensoleillée. L’on attrape le bus sans problème, quasi vide. On arrive sur Cartier alors que la première partie du concert est déjà bien commencé.

Pénélope et Instagram, pique et pique et colégram

Alors que l’on marche sur la rue Cartier, je remarque deux têtes blondes qui « s’instagramment » sur une terrasse lounge. 

Du coin de l’œil, je reconnais Pénélope McQuade qui est dans mon réseau Instagram, Twitter et Facebook. Je remarque que l’autre tête blonde est Geneviève Borne. J’en prends note et le dis à mon homme qui n’a aucune idée de qui est ni l’une ni l’autre…

Deux coins de rue plus loin, on récupère les billets dans la boite aux lettres de mon amie. J’ouvre l’enveloppe scellée et y découvre deux billets. Magique. C’est le temps de notre moment Instagram!

Par chance, je capte le Wifi libre d’un resto non loin,  l’on s’instagramme instantanément. Par curiosité, je vais voir le fil de Pénélope et réalise que je passais bien par là au moment de leur instant Instagram. Un instant qu’elle tweete au même moment! 

Amusée, je lui réponds en riant que je venais de passer là au même instant. Elle me retweete sur le champ en me disant que j'aurais dû m'arrêter!

Mais je ne suis pas groupie de nature, je n’aime pas déranger. Si elle avait été moins connue, peut-être me serais-je arrêtée plus facilement mais le fait qu'elle le soit autant me bloque. Enfin si l’on m’y invite, je ne résiste pas! 

J’en parle à mon homme qui, habituée à mes virtuelles réalités, me dit : « Ben vas la voir si tu en as envie » 

Okay, d’abord, j’en ai envie. Je l’aime bien Pénélope et pas parce-que c’est une célébrité locale mais parce-que derrière l’image connue, je perçois une réelle humanité qui me touche. À chaque échange virtuel que nous avons eu, j’ai toujours eu cette sensation particulière que c’était une fille bien. 

Pendant que l’on rebrousse chemin, l’homme me dit : « Mais c’est qui encore? ». Je soupire et hausse les épaules en souriant. J’arrive au coin de la rue et à peine ai-je le temps de penser que Pénélope ouvre ses bras en me disant « Etolane! ». Je la serre dans mes bras avec grand plaisir. 

Elle me dit qu’elle sait que Madonna n’entrera pas en scène avant 10hrs. Il est passé 9hres et on prend ça tranquillo. La nuit est douce sur Cartier. On y respire encore les douceurs de l’été qui se partagent au coin d’une terrasse.

C’est donc parti pour un peu de papotage virtuel/réel/humain.  Un papotage entrecoupé par des fans qui viennent la saluer. Alors qu’un couple d'un certain âge s’arrête et que la dame ouvre son cœur. L'émotion qui vibre dans sa voix est si intense que j'en ai des frissons.

L’homme, à mes côtés, écarquille les yeux. « Mais c’est qui encore cette fille? » semble-t-il me demander d'un regard surpris? Je le sens aussi ému que moi par la dame qui explique avec tant de cœur pourquoi elle adore Pénélope. C’est vraiment touchant. 

À peine a-t-elle fini, qu’une autre fille arrive. Celle-ci explique que sa mère, malade, est une grande fan de Pénélope. Je commence à réaliser que Pénélope est une sorte d’ange...

Via le Web, je n’avais vu que la fille mais là, au réel, je commence à en percevoir la magie en elle. L’inconnue, iphone en main, lui dit qu’une photo ferait le bonheur de sa mère qui a pleuré toute la journée. Mais si seulement Pénélope acceptait de lui passer un coup de fil pour égayer la tristesse de sa soirée, ce serait le comble du bonheur.

Avec pure gentillesse, Pénélope prend le téléphone pour parler à cette mère malade pendant que la fille, les larmes aux yeux, sourit. 

Rendu là l’émotion est à son paroxysme, je pense que l’homme est conquis. Tant d’amour universel en cet instant éphémère. Impossible de ne pas y succomber. L’homme n’a plus dans le regard cette interrogation : « Mais c’est qui cette fille? ». De mon côté, je ne peux que constater combien cette fille est lumineuse...

L’on papote encore un coup, de tout, de rien, de Québec, du lac, de santé, de virtualité, d’humanité, de cette soirée qui souligne nos douze ans de mariage. Elle est cool Pénélope. On se quitte avec le sourire et je ne résiste pas au plaisir d’Instagrammer l’instant. 

Après tout, cela me semble logique puisque que c'est Instagram nous a réuni. Et puis, elle peut bien être magique Pénélope car il est bien rare que je m’instagramme avec quiconque!

En route vers la grande messe de la Madonne 

Il est passé 9 et demie. L’on prend le chemin des Plaines d'Abraham. L’on entre sur le site un peu avant dix heures. Nous sommes seuls. Main dans la main. Les cadavres de bouteilles d’eau vides jonchent l’herbe que nous foulons. 

Nous entrons en un étrange labyrinthe de barrières. La nuit est douce. La première partie est finie. On sent la foule au loin. L'atmosphère est pleine d'humanités qui attendent le gros show.

Par hasard, on s’engage dans un couloir et, en toute innocence, l’on descend en direction de la scène. Au bout de cinq minutes, sans trop comprendre ni comment ni pourquoi, l'on se rend compte que l’on a atterri à dix mètres de la scène!

On se regarde bouche bée! On se chuchote : « Ohoh, je pense qu’on est pas dans la bonne zone! »

À moins que justement l’on soit dans la bonne zone! Après tout cette nuit est remplie de magie humaine. Et puis c'est quand même nos noces de soie! Peut-être est-ce tout simplement l’univers qui nous guide vers le meilleur possible...

On est ensemble, sans Miss Soleil à choyer, mariés depuis douze ans et on s’aime encore. Elle est pas belle la vie?

On s’avance un peu, presque timidement, personne ne se préoccupe de nous. Une gang de gars chauds s’amuse non loin. Autour de nous, beaucoup de têtes grises attendent sagement. La vue sur la scène est imprenable. La lune veille.

À l’horizon, une marée humaine tapisse les Plaines. Il y a définitivement un petit goût de Festival d’été dans l'air. Ne manquent que les macarons pour faire scintiller l’atmosphère nocturne!

Étant habituée à couvrir le Festival, j’ai l’habitude de me trouver là où je suis. Si près de la scène, en cette section qui manque souvent d’ambiance mais qui a le mérite d’être aérée et d’être à une dizaine de mètres de l’artiste. Cela dit, je n’ai pas l’habitude d’y être avec mon homme! Et ça là, juste là, c’est magique.

C'est l’occasion de se serrer et de se bécoter sans se soucier de ce qui nous entoure! On se laisse aller à un peu de romance. Une quinzaine de minutes plus tard commence le show, et quel show!

La Madonne se donne sur les Plaines d’Abraham

Comme je m’y attendais, Madonna présente beaucoup de titres de son nouvel album. Un album que je connais bien peu. La mise en scène artistique qui frise l’art performance me séduit d'emblée.

Et que dire de l’artiste! 54 ans, un corps d’enfer et une énergie divine. Des danseurs talentueux, des chorégraphies intéressantes, un décor soigné. Tout un show visuel! De ci et de là, entre ses nouveautés, il y a ces quelques succès qui font vibrer la foule.

Évidement là où je me trouve, cela ne bouge pas beaucoup. Enfin j’y suis habituée. Étant toujours celle qui danse comme une folle au milieu de statues faites de chair et de sang.

Je laisse  les beats me glisser sous la peau et je me déhanche le corps collé à celui de mon homme. C’est pour cela qu’on est là après tout! Il faut toujours rendre honneur au bonheur quand il passe…

Au fur et à mesure du show, le bonheur m’emporte. Je flotte. Même la Madonne semble de bonne humeur.

Je craignais qu’elle soit froide et je la trouve plus chaleureuse que je m’y attendais. Souriante. Okay, je ne peux aussi qu’envier la fermeté de ses fesses! T’as beau avoir 54 ans quand t'as de telles fesses d’acier, tu peux définitivement les montrer! Et puis je trouve sa sexualité assumée plus épanouie que vulgaire. Cela me plait.

En fait, étonnement, je trouve même qu’il y a une certaine douceur à cette sexualité qu’elle contrôle depuis des décennies. J’apprécie. En tant que femme, j’admire cette sensualité qu'elle dégage. Je remarque aussi que mon homme est loin d'être indifférent aux charmes de la Madonne! On en rigole un peu.

Contre toutes attentes, l'homme est charmé de sa soirée. Il craque même sur la version dépouillée (et déshabillée) de "Like a virgin" que j'ai du mal à reconnaitre.

La Madonne finit par s’adresser à la foule en un petit discours qui aurait eu le mérite d’être mieux écouté par ceux qui m’entouraient. Bref...

Elle prêche pour la destruction de l’intolérance. Pour l’abolition de la haine. Elle lance l’idée que nous sommes tous égaux. Elle parle d’amour et de sa mère si tôt disparue. Elle en profite même pour respecter le drapeau québécois qu’on lui offre. Elle mentionne Jeanne d’Arc en passant.

Y’a pas, quoi qu’on en en dise quoi qu’on en pense, elle est encore du chien la Madonne…


Elle professe un message auquel j’adhère complétement. Et puis elle évoque ce principe qui fait que je ne suis guère groupie. On est tous que des humains après tout…

Après presque deux heures de show, pas de rappel en perspective.C’est plate. Mais bon, c’est le style de la Madonne. On ne la refera pas et puis on ne peut pas dire qu’elle ne s’est pas donnée! On reste un moment collés, amoureux, alors que la foule se disperse autour de nous. C’est alors qu’un gentil couple gay nous accoste.

Adorables, ils nous expliquent avec émotion comment ils ont été heureux de nous voir danser au milieu de gens plates. Combien ils nous ont regardé durant le show et combien ils nous ont trouvé mignons! Craquant! C’est notre fête! Mais oui, c’est notre fête de mariage! Nous les avons touchés. Manifestement on l’a encore l’affaire...

On leur sourit, eux même sont en couple depuis 17 ans. On papote joyeusement du concert. J’apprends qu’ils ont adoré le show, ils ne sont pas du tout déçus de leur soirée. Juste tristounets que la foule n'ait pas plus embarquée.

Grands fans de Madonna, ils savaient eux aussi que cette tournée avait pour but de promouvoir son nouvel album et non pas de ressasser des vieilleries...

Tout comme nous, ils trouvent bien qu’elle continue de créer, d’évoluer, d’avancer. D’ailleurs n’est-ce pas ce qui fait sa force?
Une soirée de noce de soie sous le signe de l'univers

Au sortir du spectacle, je me doute que les avis seront mitigés sur ce show. C'est le propre de l'humanité. Et puis Madonna est tellement un personnage en soi...

Mais en ce qui nous concerne, Madonna a tout à fait assuré! Elle nous a donné l'occasion de passer un moment ensemble qui fut tout aussi divertissant que romantique. Un moment empreint de magie. Le tout enrobé de la sensualité provocatrice de l'artiste. Mémorable.

Il est passé minuit et la lune brille haut dans le ciel. L'on suit la foule dense qui s'éparpillent dans les rues. Comme tout semble parfait en cette soirée où les étoiles s'alignent avec la lune pour que l'on soit bien. On sourit aux anges. L'on attrape un bus sans aucune difficulté.

Arrivés à Sainte-Foy, main dans la main, l'on savoure l'air de la nuit. L'univers m'est alors si doux qu'il semble me chuchoter au coin de l'âme :"Accroches toi, lâches pas, i'm here!"