De zombies et de bonbons...
Voici arrivé Halloween. Mes idées s'écarquillent...
Je traverse une vallée de zombies. C'est de circonstance.
Je me délecte de World War Z et je traque les épisodes de "The Walking Dead".
J'adopte un zombie. Halloween m'a capturée en ses toiles d'araignées...
M'zelle Soleil, de son coté, profite de la fête avec une nouvelle maturité que je n'en finis pas d'observer.
L'école la grandit. Elle se transforme en une jolie petite fille avec ses propres idées et opinions.
Au fur et à mesure qu'elle grandit, j'apprends à découvrir ce qui fait sa personnalité unique.
La puce s'épanouit sous nos yeux conquis. Et je médite sur le long chemin de la vie.
Je combats le coté obscur qui se nourrit des soucis et je garde foi en l'avenir.
Années après années, l'on comprend combien l'enfant nous ressemble. Et pourtant elle n'est pas nous. Unique, elle se personnifie au fil du temps qui la grandit..
Dans les tourbillons de la vie, je suis les courants de mon instinct maternel. Ils guident le cours de mes jours.
Cet étrange instinct maternel guide mon voyage parental. J'apprécie sa présence à mes cotés. Je ne sais pas ce que je ferai sans lui. Même si parfois il m'étouffe un peu, il m'aide aussi à voir plus loin que le bout de mon nez.
Arrive Halloween. La fête résonne dans ma tête. Elle enterre les beaux jours au soleil. Elle annonce la petite mort naturelle qu'est l'hiver. Soupirs et mélancolies. Halloween est un bon exutoire pour la transition climatique que l'on vit. Cela défoule...
Pour ma puce, c'est une drôle de fête remplie de monstres, de sorcières, de fantômes et de bonbons. En chemin pour aller visiter la Tour Mortello. Je lui demande:
- C'est quoi une tour hantée?
- C'est là où on voit des choses horribles...
Comme chaque année, la visite de la tour hantée est un succès. Une sortie familiale qui amuse les petits avec juste quelques frissons, une petite dose de culture pour les parents et beaucoup de citrouilles!
C'est là que j'ai connu La Coriveau, la veuve Noire, et la version locale de la Dame Blanche...
Ce midi, M'zelle Soleil rencontre une voisine en chemin et accepte un bonbon. Elle arrive guillerette à la maison.
Cette histoire qu'il existe un jour où tout le monde donne des bonbons est magique! La journée est spéciale. Elle sautille de joie à l'idée de tous ces bonbons à manger. Puis elle s'arrête net et me demande:
- On a le droit d'aller chez les gens pour chercher des bonbons pour Halloween hein Maman?
- Ben oui, pour Halloween on a le droit...
Au passage je me dis que nos conversations sur l'interdiction d'aller avec un étranger qui offre des bonbons portent fruits. M'zelle Soleil soulagée s'exclame alors:
- Whooouuu, c'est la fête des bonbons aujourd'hui!
Elle retourne à l'école en princesse pour la fête du jour. Elle possède encore l'innocence enfantine pour vouloir être une princesse au milieu des squelettes. J'en apprécie la douceur.
Aujourd'hui les petits monstres sont à l'honneur et le bonheur est de la partie. Les princesses côtoient les sorcières et tout le monde s'amuse...
Ce soir, l'on ira courir les rues du village pour récolter tous ces bonbons offerts par des étrangers. Bon Halloween sous lune. À l'attaque des bonbons! Au plaisir des étoiles dans les yeux des enfants.
lundi, octobre 31, 2011
lundi, octobre 24, 2011
Une journée de septembre à DisneyWorld
Alors que les jours filent, je brouillonne des textes tout en essayant de discipliner mes idées libres. J'écris beaucoup pour le travail et définitivement pas assez pour moi. Alors pour commencer, j'attaque les plus vieux brouillons en premier...
Je serais bien allée faire un tour de Planet Hollywood ou The House of Blues mais le temps presse. L'on part avec les feux d'artifices qui illuminent la nuit. L'on se perd à peine pour retrouver la villa, on a pas encore adopté le système de navigation intégré à l'auto!
Pendant que l'on discute, M'zelle Soleil se transforme en Aurore (alias la Belle au bois dormant)
Une journée de septembre à DisneyWorld
Aller à Disneyworld était l'un de mes rêves de petite fille.
Pourtant après plus de 13 000 jours de vie, j'avais presque oublié que c'était le cas!
En devenant Maman, emmener ma fille à Disneyworld est pourtant devenu un rêve récurrent.
Surtout lorsque M'zelle Soleil a aussi commencé à cultiver le rêve en regardant des émissions de Disney...
L'occasion d'aller passer deux jours à Orlando et de découvrir Disneyworld avec homme et enfant était quelque chose à ne manquer pour rien au monde. Comme un rêve qui s'éveille d'un grand sommeil...
J'ai eu la confirmation du voyage quelques jours avant de me retrouver à l'hôpital pour une histoire d'ovaire tordu. Dieu merci, le timing était bon. Si je passais au travers du cauchemar, le rêve se concrétiserait. Dire que je me suis accrochée au rêve pour traverser le cauchemar est peu dire...
Arrive enfin le jour où l'on atterrit à Orlando. Tout d'abord la chaleur, bénite. Puis les palmiers, oh joie! La Nordique que je suis était au paradis. Et au paradis, ne sommes-nous pas toutes des princesses?
Des sourires chaleureux nous accueillent. Nous faisons connaissance avec Eddie et Lisa. Lisa est canadienne, elle fait partie des organisateurs de ce voyage de presse à saveur automobile. Eddie est local, il travaille pour VisitOrlando qui est associé au road-trip Chevrolet Orlando.
Un trajet d'une vingtaine de minutes à bord d'une confortable fourgonnette. L'on en profite pour faire connaissance avec nos compères de voyage. Un grille qui s'ouvre sur une rue bordée d'énormes maisons à l'américaine...
Ma citrouille s'est transformée en carrosse et ma maison est un château! Mon tacot est une blanche Chevrolet qui scintille au soleil et la villa est somptueuse. La transformation en princesses a débuté. La maison possède 7 chambres, 4 masters, 6 salles de bains et une piscine privée.
Je sens la princesse en mon sang s'étirer les idées. M'zelle Soleil est excitée comme une puce. L'homme sourit à pleine dents. Un saut dans la piscine et le bonheur est complet.
Mais l'on est pas là pour se prélasser! Vite, il faut se préparer pour le souper de groupe à Disney Downtown. En convoi sur roues, l'on suit le guide. C'est alors que l'on commence à réaliser que Disneyworld est une ville...
Juan et ma pomme sommes complètement éberlués. Je savais que Disneyworld était immense mais je ne me doutais pas que c'est une ville. Éberluée je suis! Ce ne sont pas des routes mais bien des autoroutes qui en font circuler le sang dans les artères...
Disneyworld est définitivement un monde à part. Comme une ville à saveur d'irréel qui semble ouvrir une autre dimension où se glisser. Sans que je ne m'en rende compte la petite fille enfouie au passé commence à se réveiller...
Une première visite nocturne nous fait découvrir Disney Downton. Ce centre ville de restaurants et boutiques est ouvert à tous. Pas besoin d'avoir un billet pour entrer. Déjà l'on sent la magie Disney à l'oeuvre. Mickey est partout. Et le restaurant où l'on mange est surréaliste à l'os.
Nous sommes au T-Rex, un immense restaurant peuplé de dinosaures qui s'animent lorsque les météorites au plafond évoquent leur extinction. C'est bruyant, intense, démesuré. Impossible de ne pas être sur-stimulé en mangeant là! Les jeunes enfants ne sont guère rassurés. L'expérience est malgré tout étonnante.
Entre deux rugissements préhistoriques, c'est aussi l'occasion de rencontrer le groupe. Nous sommes une demi douzaine de familles et trois francophones. Mes consoeurs sont deux mamans que je côtoie plus souvent sur le Web qu'au réel et c'est le fun de papoter pendant que nos hommes font connaissance...
Une fois le souper terminé, l'on se ballade dans les rues qui nous rappelle à l'enfance. Juan s'émerveille des énormes constructions de Lego, et l'on se perd dans un royaume de princesses qui fait pétiller de joie M'zelle Soleil.
Je serais bien allée faire un tour de Planet Hollywood ou The House of Blues mais le temps presse. L'on part avec les feux d'artifices qui illuminent la nuit. L'on se perd à peine pour retrouver la villa, on a pas encore adopté le système de navigation intégré à l'auto!
Encore une fois réaliser que Disneyworld est une ville! La magie commence à opérer. M'zelle Soleil est épuisée. Elle somnole sur le chemin du retour et l'on a plus qu'à la déposer dans son lit pour aller se baigner avant d'aller se coucher.
Il faudra se lever tôt le lendemain matin. Le rendez-vous de groupe est à 8:30 sur la rue. Mais que l'eau est douce dans la nuit chaude. L'on se couche quand même avant minuit. Le lit est divin. L'on s'endort le sourire au lèvres. Même pas besoin de rêver puisque le réel est un rêve.
Le réveil sonne et M'zelle Soleil se lève la première. Elle est si contente d'être là, en cette superbe maison qu'elle nous prépare nos céréales sur la table déjà mise! L'on est réveillé et le rêve continue. L'on suit le programme d'arrivée avec le groupe qui nous accompagne. L'on retrouve avec plaisir Eddie, notre guide local.
Se retrouver entre bonnes mains pour mieux comprendre Disneyworld
L'on pose la voiture dans un gargantuesque parking. Se rappeler qu'il s'appelle Pluto 11 et prendre la navette jusqu'à l'entrée de Disney-World. Là où des billets nous attendent. La plupart des familles ne désirent pas de guide. Eddie propose de rester avec nous et l'on approuve.
Personnellement, j'adore rencontrer les locaux quand je voyage et parcourir Disneyworld avec lui ne peut que nous faire gagner du temps. De plus, il est mignon comme un coeur et vraiment sympathique.
M'zelle Soleil est la reine du jour. Cette journée est pour elle. Mon coeur de maman est comblée. Plus rien ne compte que l'instant présent. Petit à petit, une petite fille en mon sang se rappelle à mes sens. Et je me souviens...
J'imagine que l'on peut voir Disneyworld de plusieurs façons, il y a celle de l'adulte blasé qui ne voit que les décors en carton pâte et la commercialisation à gogo. Il y a le parent qui accroche la magie dans les yeux de son enfant et se fait entrainer dedans. Et il y a le regard de l'enfant, pur et émerveillé qui pénètre un monde à part où les rêves sont réalités.
Je décide de faire taire l'adulte blasé pour ne voir que la magie dans les yeux de Miss Soleil mais ce que je n'avais pas prévu c'est combien j'allais pouvoir retrouver mon regard d'enfant et la douceur qui l'accompagne...
Le château de Cendrillon, même si subtilement décevant à mes yeux d'adulte réveille la petite fille devenu femme. Comme si l'image réelle du château avait appuyé sur un bouton intérieur qui ouvre une porte cachée. Le château m'attire comme un aimant. En chemin, je demande à M'zelle Soleil qui ne parle que princesses si elle veut aller en voir une.
Elle s'arrête net, me regarde droit dans les yeux et me dit sur un ton presque outrée:
- Mais maman, je ne peux pas aller voir une princesse habillée comme ça! Faut que je sois en princesse pour voir les princesses!
Voyons la mère, c'est une évidence! ajoute une petite voix espiègle dans ma tête.
Et aujourd'hui M'zelle Soleil est à l'honneur alors nous nous dirigeons tout droit au salon de beauté pour princesses en herbe à l'intérieur du château...
Eddie que l'on a perdu en chemin nous y rejoint. Pendant que la puce se transforme en princesse, l'on papote et il nous apprend plein de choses intéressantes. Eddie est d'origine puerto-ricaine et vit depuis 5 ans à Orlando. Dans la foulée, j'apprends que Puerto-Rico est fait partie des États-Unis et qu'il a ainsi pu immigrer avec facilité.
Avant d'être aux relations publiques de VisitOrlando, il a travaillé deux ans à Disneyworld. Il en garde un doux souvenirs qui me fascine. Disneyworld est définitivement plus qu'un décor de carton pâte, c'est réellement un endroit qui cultive le rêve.
Et un rêve cultivé par 64 000 employés ne peut que se réaliser! Je suis autant abasourdie par la taille de l'endroit que par le nombre de ses employés. Quand je disais que c'était une ville!
Pendant que l'on discute, M'zelle Soleil se transforme en Aurore (alias la Belle au bois dormant)
La dame qui la coiffe lui parle en espagnol avant de réaliser qu'elle ne parle que français. La puce n'en a cure, tout ce qui compte c'est que princesse elle devient.
Sage comme une image, elle absorbe la transformation avec un bonheur qui fait exploser mon coeur de maman...
Et c'est là que la petite fille émerge de son coma et se rappelle. Disneyworld! On est à Disneyworld!
D'un coup, mon regard d'enfant reprend vie. Me voilà tout aussi transformée que ma puce!
Au coeur de Magic Kingdom, Eddie nous entraine vers des manèges qui font la joie de M'zelle Soleil. Comme il fait une chaleur écrasante, il nous emmène dans des manèges intérieurs aux mondes imaginaires.
Celui de Peter-Pan est excellent! L'air climatisé nous offre des plages de répit. Il est midi et M'zelle Soleil n'a jamais eu aussi chaud de sa vie!
Ceci dit, en tant que princesse transformée, elle bénéficie du traitement royal! Les employés Disney la salue et s'incline devant elle comme si elle était une vraie princesse. Le charme opère, la Miss écarquille grand ses yeux bleus et le bonheur est total!
Juan, de son coté, a le gout de découvrir Epcot, un autre parc de Disneyworld non loin. L'on quitte Magic Kingdom pour Epcot à bord d'une navette aérienne. L'endroit est gigantesque. Alors entre les différents parcs, le transport en commun aussi nécessaire qu'agréable!
En plus de Disney Downtown et de ses parcs aquatiques, Disneyworld possède quatre parcs thématiques distincts: Magic Kingdom, Disney Animal Kingdom, Disney's Hollywood Studio et Epcot...
En plus de Disney Downtown et de ses parcs aquatiques, Disneyworld possède quatre parcs thématiques distincts: Magic Kingdom, Disney Animal Kingdom, Disney's Hollywood Studio et Epcot...
Epcot c'est les cultures et les sciences. Epcott c'est une sphère immense et des pays reproduits en quartier. En passant par Paris, M'zelle Soleil manque de s'évanouir. Non seulement elle a chaud comme jamais mais en plus il y a Aurore au coin de la rue!
Aurore, sa princesse préférée qui est habillée comme elle! C'est un moment fort dans sa vie. L'instant est magique. Émotions et nouvelle explosion de cœur de maman. Je souris tellement que j'en ai mal aux joues. Cela fait un bien fou. Merci la vie!
L'on arrive dans le quartier marocain où l'on décide de manger. Eddie nous accompagne pour le plaisir de la discussion et par la magie de Mickey, l'on est en train de sa faire un ami. C'est vraiment le fun d'avoir un guide aussi sympathique sous la main. Plus j'apprends à le connaitre et plus je l'apprécie.
Le sentiment est mutuel. Dans le restaurant marocain, une danseuse du ventre intrigue Miss Soleil qui se demande si c'est l'amie de Jasmine. Et comme tous les serveurs ont des airs d'Aladin, l'on en conclut qu'il a vraiment beaucoup de cousins!
L'on arrive dans le quartier marocain où l'on décide de manger. Eddie nous accompagne pour le plaisir de la discussion et par la magie de Mickey, l'on est en train de sa faire un ami. C'est vraiment le fun d'avoir un guide aussi sympathique sous la main. Plus j'apprends à le connaitre et plus je l'apprécie.
Le sentiment est mutuel. Dans le restaurant marocain, une danseuse du ventre intrigue Miss Soleil qui se demande si c'est l'amie de Jasmine. Et comme tous les serveurs ont des airs d'Aladin, l'on en conclut qu'il a vraiment beaucoup de cousins!
Et rendu là, la Miss capitule. Elle a définitivement trop chaud dans sa robe de princesse! Elle opte pour un retour progressif à la norme. Et alors qu'elle retrouve ses allures de petite fille, je me dis que je suis vraiment contente qu'elle puisse profiter de cette expérience avec toute l'innocence et l'autonomie de ces 5 ans bien tassés...
Au pays des rêves et de la gentillesse
Il règne à Disneyworld un courant de gentillesse qui me ravit. Tous les employés semblent heureux de participer au rêve. Tous sont incroyablement gentils. Moi qui trippe gentillesse, je suis conquise.
Eddie m'apprend que cela se nomme "the Disney difference". Tous les employés passent une formation pour apprendre cette différence qui fait la gentillesse de l'endroit.
Juan, intrigué, lui demande comment c'est possible à tenir à l'année, est-ce qu'il n'y a pas des jours où venir travailler est dur? Et Eddie de répondre que c'est vraiment là la magie de Disney même si t'arrives mal luné, l'ambiance générale est tellement axée sur le rêve et la gentillesse qu'il est facile de s'y glisser!
Après s'être repus comme des rois, l'on revient à Magic Kingdom. Dans la navette qui nous ramène au château de Cendrillon, M'zelle Soleil me confie qu'elle trouve Eddie charmant. Je la seconde. De son coté, Eddie trouve M'zelle Soleil parfaite. Que demander de plus?
Même si je commence à sentir peser la fatigue, je la repousse au possible pour profiter de chaque moment présent. N'étant pas au top de ma forme, j'ai aussi oublié de recharger ma batterie le soir précédent. Résultat, je fais disette de photos et décide que ma foi, cela ne sera que plus l'occasion de graver cette incroyable journée en ma mémoire...
Même si je commence à sentir peser la fatigue, je la repousse au possible pour profiter de chaque moment présent. N'étant pas au top de ma forme, j'ai aussi oublié de recharger ma batterie le soir précédent. Résultat, je fais disette de photos et décide que ma foi, cela ne sera que plus l'occasion de graver cette incroyable journée en ma mémoire...
Revenus à Magic Kingdom, c'est le temps de nous séparer d'Eddie. L'après-midi est bien entamé et l'on est rendu assez familier avec notre environnement pour savoir quoi faire et se repérer...
L'on arrive juste à temps pour le spectacle du château! Celui-ci me touche plus que je ne l'aurai cru.
Il a pour thème l'idée de croire en ses rêves et juste là, à ce moment présent, notre petite famille réalise définitivement un rêve. J'y crois et j'ai foi!
Alors que le ciel se couvre, l'on fait un tour de bateau à vapeur, Tom Sawyer style...
Puis me vient l'idée d'aller faire un tour de la maison hantée mais Miss Soleil n'est pas du même avis.
Alors qu'un majordome lugubre nous ouvre la porte, elle recule et refuse net d'entrer! Comme c'est sa journée, je n'insiste pas et l'on rebrousse chemin...
Même la pluie qui vient rafraichir la fin de journée ne vient pas ruiner notre bonne humeur. Encore un ou deux manèges pour amuser le temps. L'averse tombe et l'on en profite pour croquer dans une gaufre en forme de Mickey. Et puis la fatigue nous pousse à rentrer à la maison. Notre trio familial est aussi brûlé que comblé.
C'est avec serrement de cœur que l'on quitte le conte de fée pour reprendre la direction du stationnement. L'aventure se poursuit ailleurs mais l'on se promet de revenir ici au royaume de la gentillesse et des rêves d'enfants...
vendredi, octobre 14, 2011
Entre deux courants d'air, une expression...
Entre deux courants d'air, une expression...
Les feuilles tombent. Pour en chasser la mélancolie, se dire que chaque feuille est une page qui se tourne sur une année difficile.
Les jours s'effacent dans le quotidien qui les absorbe. Glouton quotidien qui aspire l'inspiration. Parentitude. Piges. Rénos. Repos. Santé. Couple.
Dans les finitions de notre étage rénové, l'on en finit plus de finir! Il parait que c'est le propre des finitions...
Un dicton anglophone ne dit-il pas que le diable se trouve dans les détails?
Une plinthe par ci, une plinthe par là, un coup de rouleau, un grattage de coulis, une deuxième couche, un luminaire, une autre plinthe et des portes! L'on garde espoir que cela soit fini avant l'hiver. Et l'hiver n'est plus bien loin.
D'ailleurs la chambre de la puce est finie. C'est un petit royaume de lavande aux accents de princesse pour fillette coquette (avec même une cachette secrète). Et c'est fin de semaine, c'est normalement notre chambre qui y passe. Ensuite, l'on déménage de haut en bas! Et la maison pourra retrouver des airs rangés...
En attendant, l'on y sacrifie les belles fins de semaines toutes en couleurs. Alors que l'automne éclate d'une lumière féerique, l'on avance petit à petit dans la maison. C'est presque fini. Presque mais pas. Et ce dernier pas nous avale les beautés de l'automne...
Hier, une migraine nucléaire, d'origine féminine, réduit mes neurones en bouillie. Ma cervelle est un champ de bataille et mes neurones s'accrochent à une expression ancienne. Une expression si ancienne que même ma grand-mère la trouvait archaïque.
Pourtant aujourd'hui, cette expression me plait comme si j'étais en 1850! Et puis cela fait trop longtemps que je n'ai pas planté une expression dans le terreau de ce coin bloguesque...
EXPRESSION via Expressio.fr
« Les anglais ont débarqué »
DÉFINITION:
Avoir ses règles.
ORIGINES :
En 1815, alors que Bonaparte a pris une dernière pâtée à Waterloo, les Anglais débarquent en France et vont l'occuper jusqu'en 1820. À cette époque, ils étaient habillés d'uniformes rouges. Le lien entre ce flot d'Anglais rouges envahissant le pays et la Capitale et le flux rouge du sang menstruel a été facile à faire dès 1820 dans le parler populaire parisien, en (mauvais) souvenir de l'occupant, alors qu'il rentrait chez lui.
COMPLÉMENTS:
Il est aussi intéressant de montrer l'avis qu'avait Pline l'Ancien () d'une femme menstruée en 78 après J.C. : « [...] Dans toute autre époque les règles coulant, si la femme fait nue le tour d'un champ de blé, on voit tomber les chenilles, les vers, les scarabées, et les autres insectes nuisibles. [...] L'attouchement d'une femme en cet état gâte ressource les jeunes vignes, et fait mourir incontinent la rue et le lierre, plantes douées de vertus très puissantes. [...] Cependant il est encore certain que les abeilles désertent leur ruche touchée par une femme en cet état; que les lins noircissent dans la chaudière; que le fil du rasoir s'émousse dans la main du barbier; que les vases de cuivre touchés contractent une odeur fétide et se rouillent [...] »
Les feuilles tombent. Pour en chasser la mélancolie, se dire que chaque feuille est une page qui se tourne sur une année difficile.
Les jours s'effacent dans le quotidien qui les absorbe. Glouton quotidien qui aspire l'inspiration. Parentitude. Piges. Rénos. Repos. Santé. Couple.
Dans les finitions de notre étage rénové, l'on en finit plus de finir! Il parait que c'est le propre des finitions...
Un dicton anglophone ne dit-il pas que le diable se trouve dans les détails?
Une plinthe par ci, une plinthe par là, un coup de rouleau, un grattage de coulis, une deuxième couche, un luminaire, une autre plinthe et des portes! L'on garde espoir que cela soit fini avant l'hiver. Et l'hiver n'est plus bien loin.
D'ailleurs la chambre de la puce est finie. C'est un petit royaume de lavande aux accents de princesse pour fillette coquette (avec même une cachette secrète). Et c'est fin de semaine, c'est normalement notre chambre qui y passe. Ensuite, l'on déménage de haut en bas! Et la maison pourra retrouver des airs rangés...
En attendant, l'on y sacrifie les belles fins de semaines toutes en couleurs. Alors que l'automne éclate d'une lumière féerique, l'on avance petit à petit dans la maison. C'est presque fini. Presque mais pas. Et ce dernier pas nous avale les beautés de l'automne...
Hier, une migraine nucléaire, d'origine féminine, réduit mes neurones en bouillie. Ma cervelle est un champ de bataille et mes neurones s'accrochent à une expression ancienne. Une expression si ancienne que même ma grand-mère la trouvait archaïque.
Pourtant aujourd'hui, cette expression me plait comme si j'étais en 1850! Et puis cela fait trop longtemps que je n'ai pas planté une expression dans le terreau de ce coin bloguesque...
EXPRESSION via Expressio.fr
« Les anglais ont débarqué »
DÉFINITION:
Avoir ses règles.
ORIGINES :
En 1815, alors que Bonaparte a pris une dernière pâtée à Waterloo, les Anglais débarquent en France et vont l'occuper jusqu'en 1820. À cette époque, ils étaient habillés d'uniformes rouges. Le lien entre ce flot d'Anglais rouges envahissant le pays et la Capitale et le flux rouge du sang menstruel a été facile à faire dès 1820 dans le parler populaire parisien, en (mauvais) souvenir de l'occupant, alors qu'il rentrait chez lui.
COMPLÉMENTS:
Il est aussi intéressant de montrer l'avis qu'avait Pline l'Ancien () d'une femme menstruée en 78 après J.C. : « [...] Dans toute autre époque les règles coulant, si la femme fait nue le tour d'un champ de blé, on voit tomber les chenilles, les vers, les scarabées, et les autres insectes nuisibles. [...] L'attouchement d'une femme en cet état gâte ressource les jeunes vignes, et fait mourir incontinent la rue et le lierre, plantes douées de vertus très puissantes. [...] Cependant il est encore certain que les abeilles désertent leur ruche touchée par une femme en cet état; que les lins noircissent dans la chaudière; que le fil du rasoir s'émousse dans la main du barbier; que les vases de cuivre touchés contractent une odeur fétide et se rouillent [...] »
jeudi, octobre 06, 2011
Bréve de salon
Brève de salon
Ce matin, au saut du lit, je fais sur le vif une entrevue téléphonique avec Radio Canada sur la mort de Steve Jobs . Du coup, Juan emmène M'zelle Soleil au bus jaune sans que je n'y mette mon grain.
Ce matin, au saut du lit, je fais sur le vif une entrevue téléphonique avec Radio Canada sur la mort de Steve Jobs . Du coup, Juan emmène M'zelle Soleil au bus jaune sans que je n'y mette mon grain.
Alors que je collecte rapidement mes idées pour un rapide 5 minutes en lignes 10 minutes plus tard, je les vois revenir frigorifiés et dépités. Je lève un œil interrogateur alors que Juan me dit:
- On gèle trop! On est définitivement pas assez habillés! Pourtant ils avaient dit qu'il ferait chaud ces jours-ci?
Comme je suis l'agent de service en ce qui concerne la police du manteau, je rigole sous cape.
En octobre, le chaud est relatif. Il faut quand même pas s'attendre à des miracles à 7:30 du matin!
En octobre, le chaud est relatif. Il faut quand même pas s'attendre à des miracles à 7:30 du matin!
La Miss change de manteau, met un chapeau, enfile des gants. Le bus est passé. Juan l'emmène à l'école. Je réponds au téléphone.
Si la météo annonce 20 degrés pour dimanche, il ne faut pas rêver. Avec un peu de chance l'on y arrivera passé midi. Mais en ce qui concerne les petits matins, ils risquent d'être de plus en plus givrés!
Ce matin, l'on était déjà en dessous de la barre du zéro. Cela ne risque pas de remonter! Bientôt, il fera assez froid pour que la police du manteau prenne une pause. À ce moment là, l'hiver se chargera bien de faire sa loi...