Brève d'enfance
Alors que je me désespère de l'état bordélique de la chambre de M'zelle Soleil, celle-ci me dit avec le plus comique des sérieux:
- Maman, ze crois qu'il y a un monstre qu'est venu faire le bordel dans ma chambre!
- Ah bon, tu crois ça toi? Est-ce que tu l'as vu passé?
- Hummm... Ze crois que c'est moi et le monstre qui a fait le bordel!
Je résiste à l'éclat de rire qui monte en moi. J'inspire mon amusement temporaire. Je regarde avec tendresse mon petit monstre de maison. Je prends une grande respiration. Et je m'attaque à l'horrible tâche...
jeudi, août 27, 2009
lundi, août 24, 2009
Les chemins invisibles
Poser ses pas sur un chemin invisible...
La semaine dernière, en bonne compagnie, nous avons enfin réussi à suivre les chemins invisibles de la ville...
J'ai adoré ce spectacle gratuit et en plein air du Cirque du Soleil. Atmosphère surréaliste et poésie urbaine enrobées de musique aérienne. Une combinaison idéale pour nourrir l'imaginaire fertile de mon brin de fille. Sans compter les adultes charmés par cet étonnant spectacle qui se déroule de façon unique...
Tout d'abord, l'on choisit une tribu (au hasard, nous avons pris les rouges). Puis, sur quelques centaines de mètres l'on suit à pieds un étrange cortège. Les yeux rivés sur des acrobates, l'on se déplace jusqu'à l'endroit de rassemblement central (sous les bretelles de l'autoroute Dufferin-Montmorency). C'est là que l'on assiste à la présentation commune des trois tribus (celles des Brumes, des Brasiers et des Sables). Ces trois tribus urbaines se retrouvent chacune de leur coté et se rencontrent ensuite sur la grande scène principale. L'idée est que pour voir toutes les facettes du spectacle, il faut y aller plusieurs fois afin de suivre les différentes tribus et de se trouver à différents points de vues...
C'était notre première fois et M'zelle Soleil, bien réveillée dans la nuit noire, s'en ai mis plein les yeux. Bien installée sur les épaules de son père, sur les miennes ou celles de nos amis, elle a frissonné de mille sensations. Elle a surmonté avec bravoure ses peurs enfantines et a fondu comme un glaçon devant une ballerine bleue. À son niveau d'enfance où l'imaginaire et le réel se conjuguent sans peine, un tel spectacle est époustouflant. Complètement subjuguée par cette acrobate qu'elle a d'abord qualifiée de "fée bleue", M'zelle Soleil s'est laissée inspirée les idées. Des jours durant elle m'a parlée de cette danseuse tout en voulant revoir ce petit vidéo de l'instant. Et, à chaque fois qu'elle le regarde, elle s'exclame: " Whaoo, elle est trop bonne, t'as vu Maman!?! Moi aussi ze veux danser comme ça!"
Durant les cinq prochaines années, ce spectacle aura lieu tous les étés dans la ville de Québec. Je ne peux m'empêcher de réaliser que lors de la dernière édition, M'zelle Soleil aura presque neuf ans! Avoir un enfant a définitivement changé ma perception du temps. Celui-ci semble s'accélérer pour mieux m'attraper. Mais avant de me noyer le cœur en des idées ridées, je chasse cette pensée déconcertante et je profite avec émotion de cette petite enfance qui m'enchante...
La semaine dernière, en bonne compagnie, nous avons enfin réussi à suivre les chemins invisibles de la ville...
J'ai adoré ce spectacle gratuit et en plein air du Cirque du Soleil. Atmosphère surréaliste et poésie urbaine enrobées de musique aérienne. Une combinaison idéale pour nourrir l'imaginaire fertile de mon brin de fille. Sans compter les adultes charmés par cet étonnant spectacle qui se déroule de façon unique...
Tout d'abord, l'on choisit une tribu (au hasard, nous avons pris les rouges). Puis, sur quelques centaines de mètres l'on suit à pieds un étrange cortège. Les yeux rivés sur des acrobates, l'on se déplace jusqu'à l'endroit de rassemblement central (sous les bretelles de l'autoroute Dufferin-Montmorency). C'est là que l'on assiste à la présentation commune des trois tribus (celles des Brumes, des Brasiers et des Sables). Ces trois tribus urbaines se retrouvent chacune de leur coté et se rencontrent ensuite sur la grande scène principale. L'idée est que pour voir toutes les facettes du spectacle, il faut y aller plusieurs fois afin de suivre les différentes tribus et de se trouver à différents points de vues...
C'était notre première fois et M'zelle Soleil, bien réveillée dans la nuit noire, s'en ai mis plein les yeux. Bien installée sur les épaules de son père, sur les miennes ou celles de nos amis, elle a frissonné de mille sensations. Elle a surmonté avec bravoure ses peurs enfantines et a fondu comme un glaçon devant une ballerine bleue. À son niveau d'enfance où l'imaginaire et le réel se conjuguent sans peine, un tel spectacle est époustouflant. Complètement subjuguée par cette acrobate qu'elle a d'abord qualifiée de "fée bleue", M'zelle Soleil s'est laissée inspirée les idées. Des jours durant elle m'a parlée de cette danseuse tout en voulant revoir ce petit vidéo de l'instant. Et, à chaque fois qu'elle le regarde, elle s'exclame: " Whaoo, elle est trop bonne, t'as vu Maman!?! Moi aussi ze veux danser comme ça!"
Durant les cinq prochaines années, ce spectacle aura lieu tous les étés dans la ville de Québec. Je ne peux m'empêcher de réaliser que lors de la dernière édition, M'zelle Soleil aura presque neuf ans! Avoir un enfant a définitivement changé ma perception du temps. Celui-ci semble s'accélérer pour mieux m'attraper. Mais avant de me noyer le cœur en des idées ridées, je chasse cette pensée déconcertante et je profite avec émotion de cette petite enfance qui m'enchante...
vendredi, août 21, 2009
Vendredi sensible...
Vendredi sensible...
Sous une voute d'ivoire, le ciel se voile. Les tornades parcourent l'Ontario. Est-ce Bill qui se pointe à l'horizon?
Une semaine à essayer de reprendre un rythme de travail. À digérer cette culpabilité viscérale que je peux ressentir à me séparer quelques jours de ma fille. Une semaine qui appelle l'automne. Je n'ose regarder la forêt qui m'en parle. Les feuilles de ses arbres jaunissent. Je vois tomber quelques feuilles mortes. J'ai du mal à admettre l'idée que l'été puisse déjà s'estomper.
J'accroche un temps pour venir cultiver ce jardin virtuel. Avec la routine d'automne, je retrouverai mes marques virtuelles en cet endroit qui est le mien depuis si longtemps déjà. Je n'ai pas été très assidue ces dernières semaines. La saison m'absorbe. L'été se passe dehors. Viendra assez vite le moment de s'enfermer entre quatre murs et de retrouver l'écran blanc...
Ces dernières semaines, j'ai aussi travaillé à apprivoiser une nouvelle tribune. Me voici qui écrit sur un portail quelque part. Un portail très très grand public. Un portail à fort achalandage. C'est une expérience payante et stimulante. D'un autre coté, c'est aussi une expérience un peu étrange, écrire des articles précis pour un tel lectorat n'est pas exactement dans mes habitudes. Une fois le contrat décroché, j'ai été prévenue du lectorat en question puis j'ai appris les chiffres impressionnants des visites de ce portail. Un petit trac j'ai développé. Huit articles plus tard, je ressens encore cette subtile sensation en mes entrailles. Pourtant cela marche très bien. À date, tout va comme sur des roulettes. Je suis en contrôle de ma trottinette.
Cependant, en me frottant à ce public monstre (et pas toujours hyper éduqué), je ne peux m'empêcher de penser à vous. Vous qui me laissez des signes de vie depuis des années, vous avec qui je peux converser, sympathiser et même parfois tisser des liens d'amitiés. Je réalise avec une certaine tendresse combien j'ai de la chance de vous rencontrer. Ici, je n'ai jamais vu passer quelqu'un qui n'était pas sympa, intelligent, intéressant, pertinent...
Là-bas, je découvre la jungle. Et je réalise combien je suis bien ici, au chaud, tranquille. Au fil des années, je me suis aménagée un petit nid douillet qui me plait. Il n'y aura pas de lien virtuel entre là-bas et ici (si cela vous intrigue quand même vous pouvez toujours m'écrire par courriel). Là-bas c'est professionnel. Ici c'est personnel. Ici, ma vie est le laboratoire de mes mots, là-bas, ma cervelle produit de la matière pour la masse.
Aussi, en ce vendredi humide, je m'adresse à vous. Vous qui appréciez ce jardin de Toile. Vous qui passez me voir régulièrement. Merci infiniment de vos sourires invisibles et de votre présence perceptible....
Sous une voute d'ivoire, le ciel se voile. Les tornades parcourent l'Ontario. Est-ce Bill qui se pointe à l'horizon?
Une semaine à essayer de reprendre un rythme de travail. À digérer cette culpabilité viscérale que je peux ressentir à me séparer quelques jours de ma fille. Une semaine qui appelle l'automne. Je n'ose regarder la forêt qui m'en parle. Les feuilles de ses arbres jaunissent. Je vois tomber quelques feuilles mortes. J'ai du mal à admettre l'idée que l'été puisse déjà s'estomper.
J'accroche un temps pour venir cultiver ce jardin virtuel. Avec la routine d'automne, je retrouverai mes marques virtuelles en cet endroit qui est le mien depuis si longtemps déjà. Je n'ai pas été très assidue ces dernières semaines. La saison m'absorbe. L'été se passe dehors. Viendra assez vite le moment de s'enfermer entre quatre murs et de retrouver l'écran blanc...
Ces dernières semaines, j'ai aussi travaillé à apprivoiser une nouvelle tribune. Me voici qui écrit sur un portail quelque part. Un portail très très grand public. Un portail à fort achalandage. C'est une expérience payante et stimulante. D'un autre coté, c'est aussi une expérience un peu étrange, écrire des articles précis pour un tel lectorat n'est pas exactement dans mes habitudes. Une fois le contrat décroché, j'ai été prévenue du lectorat en question puis j'ai appris les chiffres impressionnants des visites de ce portail. Un petit trac j'ai développé. Huit articles plus tard, je ressens encore cette subtile sensation en mes entrailles. Pourtant cela marche très bien. À date, tout va comme sur des roulettes. Je suis en contrôle de ma trottinette.
Cependant, en me frottant à ce public monstre (et pas toujours hyper éduqué), je ne peux m'empêcher de penser à vous. Vous qui me laissez des signes de vie depuis des années, vous avec qui je peux converser, sympathiser et même parfois tisser des liens d'amitiés. Je réalise avec une certaine tendresse combien j'ai de la chance de vous rencontrer. Ici, je n'ai jamais vu passer quelqu'un qui n'était pas sympa, intelligent, intéressant, pertinent...
Là-bas, je découvre la jungle. Et je réalise combien je suis bien ici, au chaud, tranquille. Au fil des années, je me suis aménagée un petit nid douillet qui me plait. Il n'y aura pas de lien virtuel entre là-bas et ici (si cela vous intrigue quand même vous pouvez toujours m'écrire par courriel). Là-bas c'est professionnel. Ici c'est personnel. Ici, ma vie est le laboratoire de mes mots, là-bas, ma cervelle produit de la matière pour la masse.
Aussi, en ce vendredi humide, je m'adresse à vous. Vous qui appréciez ce jardin de Toile. Vous qui passez me voir régulièrement. Merci infiniment de vos sourires invisibles et de votre présence perceptible....
lundi, août 17, 2009
d'enfance...
L'enfance sait ce qu'elle veut. Elle veut sortir de l'enfance.
Jean Cocteau
Les choses de l'enfance ne meurent pas, elles se répètent comme les saisons.
Eleanor Farjeon
On ne renie pas son enfance ; on l'enfouit au fond de son coeur, et l'ombre portée, l'ombre magique devient un symbole.
Dominique Blondeau
Jean Cocteau
Les choses de l'enfance ne meurent pas, elles se répètent comme les saisons.
Eleanor Farjeon
On ne renie pas son enfance ; on l'enfouit au fond de son coeur, et l'ombre portée, l'ombre magique devient un symbole.
Dominique Blondeau
Attraper l'enfance en plein vol...
Attraper l'enfance en plein vol...
À l'heure bleue, alors que la nuit se faufile dans les restants du jour, la magie s'opère.
En toute confiance, portée par les bras de son père, M'zelle Soleil touche le ciel...
À l'heure bleue, alors que la nuit se faufile dans les restants du jour, la magie s'opère.
En toute confiance, portée par les bras de son père, M'zelle Soleil touche le ciel...
Poissons d'eau douce...
Brises d'été...
Petit matin pas tout à fait tranquille. Un voisin temporaire m'aiguise les nerfs. Il y a de ces chalets d'été qu'on aime voir désertés! Une fine bruine sous forme de brume humidifie la chaleur ambiante. Les oiseaux piaillent dans la forêt qui s'éveille. Une canicule humide nous enserre la peau en cette autre semaine qui débute. La météo annonce prés de 38 degrés avec le facteur humidex. C'est les Tropiques au Nord de l'Amérique...
En ce lundi matin, M'zelle Soleil prend la route avec son père. Jolie comme en coeur dans sa légère robe blanche, elle me fait signe de la main. Je lui souris en avalant ma misère intérieure. La garderie réouvre ses portes cette semaine, c'est le retour à une autre routine maternelle. Mon coeur se serre. Une douleur sourde coule en mes veines. Même si je sais que j'ai plein de travail à faire, la voir partir m'attriste perceptiblement. J'aime passer mes jours avec elle. Affronter ces défis qu'elle m'impose en ses quatre volontés. Absorber ces joies pures qu'elle m'offre en ses regards pétillants. Même si elle m'aspire toute entière, j'aime la voir grandir sous mes yeux attentifs.
Car elle grandit si vite. Tout le monde le dit: "Les enfants grandissent toujours trop vite pour les parents qui s'y dédient". Et maudit que c'est vrai! En ce mois passé je l'ai vue évoluer, subtilement, inexorablement. En ce mois passé, je m'en suis à peine séparée. J'ai expérimenté ou guidé chacune de ses humeurs. J'ai récolté mille câlins, entendu mille requêtes, écouté mille bavardages, satisfait maintes demandes, bataillé plusieurs caprices. En ce mois passé, je me suis transformée en gendarmette, en éducatrice collective, en maman à temps plein...
Ce fut un mois pluvieux et frais avec quelques belles journées disséminées par ci par là. Des heures de lac à apprivoiser l'eau fraiche. M'zelle Soleil, au fil des semaines, est devenu un vrai petit poisson d'eau douce. Cela a nourri ma fierté maternelle. Je ne compte plus les châteaux de sable que j'ai imprimés en ma mémoire. Socialiser à la plage est devenu mon pain quotidien. Ma fillette n'a pas manqué de compagnie enfantine et j'ai usé mes robes de plages! M'zelle Soleil s'est éclatée en plein air et j'en ai profité pour discuter, copiner, et parfois m'isoler entre deux grains de sable...
Et puis, la semaine dernière, alors que l'on y croyait à peine, l'été s'est véritablement pointé le bout du nez. L'été tel qu'on peut se l'imaginer entre lac et forêt. Les nuages s'estompent. Le soleil se met à brûler. L'eau s'adoucit. La chaleur s'installe au firmament. L'on devient filles de lac. Ma peau croustille sous l'effet du soleil prolongé. M'zelle Soleil devient toute dorée. Enfin, je peux me baigner comme je l'entends. Arriver à me plonger les épaules dans l'eau claire et nager là où je n'ai plus pieds...
Petit matin pas tout à fait tranquille. Un voisin temporaire m'aiguise les nerfs. Il y a de ces chalets d'été qu'on aime voir désertés! Une fine bruine sous forme de brume humidifie la chaleur ambiante. Les oiseaux piaillent dans la forêt qui s'éveille. Une canicule humide nous enserre la peau en cette autre semaine qui débute. La météo annonce prés de 38 degrés avec le facteur humidex. C'est les Tropiques au Nord de l'Amérique...
En ce lundi matin, M'zelle Soleil prend la route avec son père. Jolie comme en coeur dans sa légère robe blanche, elle me fait signe de la main. Je lui souris en avalant ma misère intérieure. La garderie réouvre ses portes cette semaine, c'est le retour à une autre routine maternelle. Mon coeur se serre. Une douleur sourde coule en mes veines. Même si je sais que j'ai plein de travail à faire, la voir partir m'attriste perceptiblement. J'aime passer mes jours avec elle. Affronter ces défis qu'elle m'impose en ses quatre volontés. Absorber ces joies pures qu'elle m'offre en ses regards pétillants. Même si elle m'aspire toute entière, j'aime la voir grandir sous mes yeux attentifs.
Car elle grandit si vite. Tout le monde le dit: "Les enfants grandissent toujours trop vite pour les parents qui s'y dédient". Et maudit que c'est vrai! En ce mois passé je l'ai vue évoluer, subtilement, inexorablement. En ce mois passé, je m'en suis à peine séparée. J'ai expérimenté ou guidé chacune de ses humeurs. J'ai récolté mille câlins, entendu mille requêtes, écouté mille bavardages, satisfait maintes demandes, bataillé plusieurs caprices. En ce mois passé, je me suis transformée en gendarmette, en éducatrice collective, en maman à temps plein...
Ce fut un mois pluvieux et frais avec quelques belles journées disséminées par ci par là. Des heures de lac à apprivoiser l'eau fraiche. M'zelle Soleil, au fil des semaines, est devenu un vrai petit poisson d'eau douce. Cela a nourri ma fierté maternelle. Je ne compte plus les châteaux de sable que j'ai imprimés en ma mémoire. Socialiser à la plage est devenu mon pain quotidien. Ma fillette n'a pas manqué de compagnie enfantine et j'ai usé mes robes de plages! M'zelle Soleil s'est éclatée en plein air et j'en ai profité pour discuter, copiner, et parfois m'isoler entre deux grains de sable...
Et puis, la semaine dernière, alors que l'on y croyait à peine, l'été s'est véritablement pointé le bout du nez. L'été tel qu'on peut se l'imaginer entre lac et forêt. Les nuages s'estompent. Le soleil se met à brûler. L'eau s'adoucit. La chaleur s'installe au firmament. L'on devient filles de lac. Ma peau croustille sous l'effet du soleil prolongé. M'zelle Soleil devient toute dorée. Enfin, je peux me baigner comme je l'entends. Arriver à me plonger les épaules dans l'eau claire et nager là où je n'ai plus pieds...
lundi, août 10, 2009
Entre deux averses...
Entre deux averses...
Sous un lundi grisounet débute la semaine. La dernière semaine sans garderie pour mon petit bout de fille. Petit soleil de maison qui m'illumine le coeur. La quitter me fera mal. Cela sera surement douloureux pour nous deux. La maternité est pleine de sentiments conflictuels. Je n'ai pas vraiment hâte au retour de cette routine. Elle non plus. Bientôt M'zelle Soleil retrouvera ses petits amis tandis que je retrouverai un espace personnel pour mieux travailler...
Évidement il aura fallu que je décroche un nouveau contrat en plein durant ses vacances de garderie. Ceci, conjugué à la pluie, à la tranchée qui entoure notre maison et qui aspire notre portefeuille, ne m'aura pas permis de donner les vacances que je désirais à ma Mini Miss. Enfin, elle ne semble pas en souffrir. Elle adore ses congés "maman-collée". Et il y a toujours la plage, à deux pas, qui nous sert de refuge dès que se pointe une belle journée. Très gentille, M'zelle Soleil garde certaines résistances naturelles mais les punitions se font ultra-rares. Elle respecte mes limites. Je l'entoure de douceur maternelle. L'on se font en une union génétique. L'on fusionne un peu...
Une série d'imprévus a chamboulé nos projets d'été. Plusieurs de mes plans sont tombés à l'eau. J'avale mes déceptions avec une gorgée de pluie! La vie est construite de hauts et de bas. Ainsi va. Heureusement qu'il y a toujours pour me nourrir l'âme ces dizaines de petits bonheurs quotidiens. Pour dire vrai, je ne peux m'empêcher d'être fascinée par les simples joies de l'enfance. En sa compagnie, j'absorbe ces petits bonheurs qu'elle m'offre sans compter. Ces instants gratuits qui me rappellent la pureté de la vie.
Mais voilà plusieurs semaines que je laisse passer sans décortiquer une expression choisie. En ce lundi humide, je choisis cette expression ancienne que je ne peux m'empêcher de trouver charmante...
EXPRESSION via Expressio.fr
« (Être) en goguette »
SIGNIFICATION
(Être) de bonne humeur, sous l'effet de libations un peu trop copieuses. (Être) en partie fine.
ORIGINE
'Goguette' est issu du mot 'gogue' (d'où vient également l'expression à gogo) qui, en ancien français, voulait dire 'réjouissance'. Le mot date du milieu du XVIe siècle. Mais un siècle avant, dans le même domaine, "faire goguettes", c'était "faire ripailles" ou "se régaler". De ces excès au cours des fêtes, on disait aussi à la même époque "être dans ses goguettes" pour signifier "être de belle humeur". Voilà donc une expression dont le sens n'a pas vraiment varié au fil des siècles depuis son apparition.
EXEMPLE
« Les esquisses que mon fils avait faites d'après les dessins de Goya représentant des moines en goguette, et dont il avait orné notre chambre, le scandalisèrent un peu (…) » George Sand - Hiver à Majorque
Sous un lundi grisounet débute la semaine. La dernière semaine sans garderie pour mon petit bout de fille. Petit soleil de maison qui m'illumine le coeur. La quitter me fera mal. Cela sera surement douloureux pour nous deux. La maternité est pleine de sentiments conflictuels. Je n'ai pas vraiment hâte au retour de cette routine. Elle non plus. Bientôt M'zelle Soleil retrouvera ses petits amis tandis que je retrouverai un espace personnel pour mieux travailler...
Évidement il aura fallu que je décroche un nouveau contrat en plein durant ses vacances de garderie. Ceci, conjugué à la pluie, à la tranchée qui entoure notre maison et qui aspire notre portefeuille, ne m'aura pas permis de donner les vacances que je désirais à ma Mini Miss. Enfin, elle ne semble pas en souffrir. Elle adore ses congés "maman-collée". Et il y a toujours la plage, à deux pas, qui nous sert de refuge dès que se pointe une belle journée. Très gentille, M'zelle Soleil garde certaines résistances naturelles mais les punitions se font ultra-rares. Elle respecte mes limites. Je l'entoure de douceur maternelle. L'on se font en une union génétique. L'on fusionne un peu...
Une série d'imprévus a chamboulé nos projets d'été. Plusieurs de mes plans sont tombés à l'eau. J'avale mes déceptions avec une gorgée de pluie! La vie est construite de hauts et de bas. Ainsi va. Heureusement qu'il y a toujours pour me nourrir l'âme ces dizaines de petits bonheurs quotidiens. Pour dire vrai, je ne peux m'empêcher d'être fascinée par les simples joies de l'enfance. En sa compagnie, j'absorbe ces petits bonheurs qu'elle m'offre sans compter. Ces instants gratuits qui me rappellent la pureté de la vie.
Mais voilà plusieurs semaines que je laisse passer sans décortiquer une expression choisie. En ce lundi humide, je choisis cette expression ancienne que je ne peux m'empêcher de trouver charmante...
EXPRESSION via Expressio.fr
« (Être) en goguette »
SIGNIFICATION
(Être) de bonne humeur, sous l'effet de libations un peu trop copieuses. (Être) en partie fine.
ORIGINE
'Goguette' est issu du mot 'gogue' (d'où vient également l'expression à gogo) qui, en ancien français, voulait dire 'réjouissance'. Le mot date du milieu du XVIe siècle. Mais un siècle avant, dans le même domaine, "faire goguettes", c'était "faire ripailles" ou "se régaler". De ces excès au cours des fêtes, on disait aussi à la même époque "être dans ses goguettes" pour signifier "être de belle humeur". Voilà donc une expression dont le sens n'a pas vraiment varié au fil des siècles depuis son apparition.
EXEMPLE
« Les esquisses que mon fils avait faites d'après les dessins de Goya représentant des moines en goguette, et dont il avait orné notre chambre, le scandalisèrent un peu (…) » George Sand - Hiver à Majorque
vendredi, août 07, 2009
Virtualités confondues...
Virtualités confondues...
Les nouvelles technologies transforment nos vies. Nos quotidiens se virtualisent. L'avenir nous entraîne en ces écrans qui nous aspirent. Cette époque que nous vivons est fascinante par cette nouvelle dimension qui se construit dans l'inconscient collectif. Nous devenons virtuels...
Lorsque j'y pense trop, je me souviens avec vivacité de mes rêves d'enfance. Depuis mon plus jeune âge, je me nourris l'imagination de science-fiction. Et maintenant que je suis grande, le futur se révèle pas mal proche de ce que je pouvais imaginer. Coté communications, c'est en plein dans le mille! L'internet et ses profondeurs est à la hauteur de mes espérances de petite fille. Cependant j'avoue être heureuse d'avoir eue trente ans lorsque la Toile est apparue en nos quotidiens. Je n'ose imaginer le désastre si j'avais eu seize ans et une telle liberté parallèle!
Aussi je pense qu'il extrêmement important de s'informer pour bien comprendre ce nouveau langage virtuel. Les adultes d'aujourd'hui possèdent une bonne expérience de l'engin, c'est maintenant le temps d'éduquer nos petits. L'on ne peut nier l'existence de cette nouvelle dimension humaine. Maintenant qu'elle existe l'on se doit de l'assumer. Ceci pourrait éviter de futurs dérapages. Enfin je m'égare...
C'est sans doute l'influence de la pleine lune qui me fait bouillonner l'esprit. Ou celle de cet orage matinal qui éclata à l'aube pour me coller contre la nudité musclée de mon homme. Éclairs de ciel et chaleur corporelle. Une sensation pas mal sexy entre deux coups de tonnerre et une pluie diluvienne...
Octobre est revenu hanter ce malheureux été que nous vivons. La météo annonce une température de huit degrés pour cette nuit! En mes spartiates, j'ai le bout des orteils qui gèle! Frissons d'août. Ce soir, nous allons voir le Moulin à Images depuis le fleuve. Je pense enfiler mon manteau d'automne...
Les nouvelles technologies transforment nos vies. Nos quotidiens se virtualisent. L'avenir nous entraîne en ces écrans qui nous aspirent. Cette époque que nous vivons est fascinante par cette nouvelle dimension qui se construit dans l'inconscient collectif. Nous devenons virtuels...
Lorsque j'y pense trop, je me souviens avec vivacité de mes rêves d'enfance. Depuis mon plus jeune âge, je me nourris l'imagination de science-fiction. Et maintenant que je suis grande, le futur se révèle pas mal proche de ce que je pouvais imaginer. Coté communications, c'est en plein dans le mille! L'internet et ses profondeurs est à la hauteur de mes espérances de petite fille. Cependant j'avoue être heureuse d'avoir eue trente ans lorsque la Toile est apparue en nos quotidiens. Je n'ose imaginer le désastre si j'avais eu seize ans et une telle liberté parallèle!
Aussi je pense qu'il extrêmement important de s'informer pour bien comprendre ce nouveau langage virtuel. Les adultes d'aujourd'hui possèdent une bonne expérience de l'engin, c'est maintenant le temps d'éduquer nos petits. L'on ne peut nier l'existence de cette nouvelle dimension humaine. Maintenant qu'elle existe l'on se doit de l'assumer. Ceci pourrait éviter de futurs dérapages. Enfin je m'égare...
C'est sans doute l'influence de la pleine lune qui me fait bouillonner l'esprit. Ou celle de cet orage matinal qui éclata à l'aube pour me coller contre la nudité musclée de mon homme. Éclairs de ciel et chaleur corporelle. Une sensation pas mal sexy entre deux coups de tonnerre et une pluie diluvienne...
Octobre est revenu hanter ce malheureux été que nous vivons. La météo annonce une température de huit degrés pour cette nuit! En mes spartiates, j'ai le bout des orteils qui gèle! Frissons d'août. Ce soir, nous allons voir le Moulin à Images depuis le fleuve. Je pense enfiler mon manteau d'automne...
lundi, août 03, 2009
Féminité universelle sur fond de lac
Féminité universelle sur fond de lac...
Bord de lac. Ciel bleu ombragé. M'zelle Soleil (trois ans et demi) pétille. Jess (début vingtaine) reconnait la Mini Miss qui grandit. Rencontre au coin de l'eau. Papotage amical. Sourires ensoleillés...
Les belles journées d'été, lorsqu'elle n'est pas bondée, la plage du village prend un petit air de bistro sur sable. Des groupes se forment, se mêlent, échangent. Cela picole librement. Cela sent l'huile à bronzer et la crème solaire. Cela vibre d'humanité qui s'entrelace et se prélasse. Les générations s'entrecroisent. Les jouets multicolores s'éparpillent dans un air de famille communautaire. Au bord de l'eau claire, les châteaux de sable fleurissent avant de mourir sous le tamis matinal qui remet la pendule à zéro. L'eau douce se réchauffe délicieusement...
Une image volée au fil du temps. Deux univers différents se fondent en un même instant. Deux dimensions humaines liées par une même féminité instinctive. Totalement déconnectée l'une de l'autre. L'une parle au téléphone, l'autre regarde papoter les copines de sable. Inconsciemment, sans aucun lien apparent mais dans un même mouvement, les deux filles se placent dans le décor...
Bord de lac. Ciel bleu ombragé. M'zelle Soleil (trois ans et demi) pétille. Jess (début vingtaine) reconnait la Mini Miss qui grandit. Rencontre au coin de l'eau. Papotage amical. Sourires ensoleillés...
Les belles journées d'été, lorsqu'elle n'est pas bondée, la plage du village prend un petit air de bistro sur sable. Des groupes se forment, se mêlent, échangent. Cela picole librement. Cela sent l'huile à bronzer et la crème solaire. Cela vibre d'humanité qui s'entrelace et se prélasse. Les générations s'entrecroisent. Les jouets multicolores s'éparpillent dans un air de famille communautaire. Au bord de l'eau claire, les châteaux de sable fleurissent avant de mourir sous le tamis matinal qui remet la pendule à zéro. L'eau douce se réchauffe délicieusement...
Une image volée au fil du temps. Deux univers différents se fondent en un même instant. Deux dimensions humaines liées par une même féminité instinctive. Totalement déconnectée l'une de l'autre. L'une parle au téléphone, l'autre regarde papoter les copines de sable. Inconsciemment, sans aucun lien apparent mais dans un même mouvement, les deux filles se placent dans le décor...